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Rencontre du groupe au complet  (Paris)  11 juin 2004

Toute la presse musicale parle d'un fameux power-trio français, Rhésus, qui a remporté, au début de l'année 2004, le concours CQFD (Ce qu'il faut découvrir) des Inrocks, opération parrainée par Les Inrocks, Labels, Le Mouv et France Inter

Rhésus, c'est Aurélien Marie (guitare/chant) derrière sa frange et sa voix douce, Laura Rosello (basse/chant) au physique de P.J. Harvey et Simon Nodet (batterie) hyperactif volubile, trois petits jeunes passionnés et talentueux qui "en veulent" pour imposer la patte "Rhésus". Acharnés et ambitieux, ils ont connu la galère des concerts sans tourneur et de l'autoproduction et veulent saisir toutes les opportunités que leur procurera leur signature chez PIAS.

Quelle est la genèse de Rhésus ?

Simon : Auré avait un groupe et est venu à Grenoble. Il l'a appelé Rhésus parce que sa mère est infirmière (sourire). Moi j'avais un groupe à Montpellier. Laura était à la fac et jouait de la basse depuis 2-3 ans. Auré a envoyé une démo pour un festival que j'organisais et il cherchait un batteur. Je l'ai appelé et ça a fonctionné. Laura s'est greffée très rapidement après. Et la sauce a pris à 3.

Nous avons tout de suite joué en concerts car nous avions une association grenobloise très dynamique qui s'occupait très bien de nous. De fil en aiguille nous avons enregistré un premier maxi avec l'ingénieur du son du groupe Dyonisos. Nous avons tourné en France sur une trentaine de dates. Le premier maxi comportait des chansons d'Auré que nous avons adapté à trois. Le second maxi sont des chansons d'Auré également mais que nous avons travaillé à 3. Nous les avons fait pas mal tourner en live et enregistré après. C'est un maxi qui est en fait un mini-album puisqu'il comprend 7 morceaux.

Nous l'avons sorti tous seuls en autoproduit en décembre 2003 et en janvier 2004 nous avons gagné le concours des Inrocks ce qui nous a permis de signer chez PIAS. Et PIAS l'a ressorti en national en avril. Et maintenant on défend "Meanwhile At The Party" . Nous avons fait une quarantaine de dates depuis janvier. Il y en a une quinzaine de prévues jusqu'à la fin de l'été et une vingtaine de prévue pour cet automne. Et quand nous ne jouons pas nous répétons pour préparer un vrai premier album qui sortira en automne 2005.

Aurélien a commencé le projet Rhésus seul. Reste-t-il le fondateur avec ce que cela implique de position dominante (car j’ai lu qu’il est à l’origine des chansons) ou êtes-vous un réel power-trio comme l’écrivent les journalistes ?

Aurélien : Dans tous les groupes il y a toujour,s de manière volontaire ou de fait, un leader. Mais leader ne veut pas dire grand chose. J'apporte des embryons de chansons que j'ai composée en acoustique seul et puis chacun apporte sa partie et les arrangements se font à 3.

Laura : Il n'y a pas de dictature.

Simon : Ce qui est important est d'avoir une bonne chanson à la base et on essaie d'aller plus loin tous ensemble. Ce n'est pas simplement reprendre la base acoustique, plaquer une batterie et une basse lambda.

Aurélien : Il y a un gros boulot à 3 pour faire sonner les chansons.

Simon : Je n'aime pas trop l'expression power-trio. Par exemple le groupe Weezer est vraiment un groupe de power pop par définition. Tu vas voir un concert de Weezer en façade tu prends deux grosses guitares dans la gueule, c'est waouh!. Nous c'est pas que ça. Il y a des morceaux pêchus et puis des morceaux très calmes, c'est assez aéré…

Aurélien : Placebo est un power trio…

Simon : Oui, carrément. Placebo c'est du gros son de A à Z. Le mec cartonne à la batterie de A à Z, c'est du gros big son. Nous ce n'est pas du tout ça. Il y des morceaux énergiques et des morceaux très calmes. Ce qui est important ce sont les nuances. Que ce soit calme ou énergique, il ne faut pas que les gens se fassent chier.

Pourquoi une réédition de votre mini album Meanwhile At The Party et pas d’autres titres ?

Simon : C'est une question de temps…

Laura : …car on devait le sortir nationalement

Aurélien : Dans une optique de pouvoir le diffuser au plus grand nombre il était clair qu'on devait profiter de l'effet CQFD …

Simon : …pour surfer sur la vague médiatique…(sourires)

Aurélien : …C'est vrai que depuis qu'on l'avait sorti nous n'avons pas eu le temps de sortir de nouveaux morceaux. Nous tournions beaucoup et nous nous débrouillions tous seuls. Nous n'avions rien à ajouter au mini sauf un petit livret .

Pourquoi un morceau caché?

Aurélien : C'est le même que le morceau précédent mais en version piano. On l'a enregistré mais on ne savait pas si on allait le mettre. Et nous avons été contents du résultat. Mais comme le texte était identique, on l'a mis en caché.

Laura : Plein de gens ne l'ont d'ailleurs pas écouté parce qu'ils ne sont pas allés jusqu'à la fin

Aurélien : Même ma mère ne l'a pas vu !

Et la vague médiatique?

Simon : Je dis ça toute proportion gardée. Il est vrai que nous avons eu un papier dans tous les magazines, Rocksound, Rock & Folk, les Inrocks. C'est super bien d'avoir un article dans les Inrocks car il y a des groupes qui ont déjà signé sur de gros trucs qui ont fait trois albums et les Inrocks ne parlent toujours pas d'eux. Et nous, nous avons eu la chance de gagner le concours qu'ils ont organisé et ils nous chouchoutent un peu. C'est super cool d'avoir les Inrocks dans notre poche. C'est bien pour notre public qu'on soit dans les Inrocks même si tous les lecteurs des Inrocks n'aiment pas Rhésus. Il y a eu un espèce de buzz entre guillemets et il a fallu ressortir ce qu'on avait. Et puis on l'avait sorti en décembre donc ça tombait plutôt pas mal.

Comment l’appréhendez-vous : une récompense, une reconnaissance, une chance pour passer les barrières de certains médias ?

Simon : C'est marrant parce qu'on avait déjà eu quelques touches qui laissent penser que ça allait le faire. L'année dernière, on avait eu quelques touches avec Columbia et c'était toujours tombé à l'eau. Et là on s'est dit : "Putain ! Ça y est ! Enfin quelqu'un qui reconnaît ce qu'on fait. Au niveau national." Ça fait plaisir parce qu'on n'y croyait pas. Il y avait 6 000 groupes en compétition.

C'est vous qui avez proposé le morceau "Your smile is a commercial food" qui figure sur la compil ?

Aurélien : Nous avons envoyé ce morceau qui est un peu électro et qui ne représente pas vraiment tout notre univers musical. Mais comme c'était les Inrocks on voulait envoyer quelque chose d'un peu différent car on pensait qu'ils recevraient 6 000 démos de groupes à guitare couplet-refrain avec un arpège au milieu…

Laura : …donc autant se différencier

Simon : C'était un peu Trafalgar. On s'est dit on va les brosser dans le sens du poil. Un morceau de groupe à guitare va se noyer dans le reste. On va leur envoyer un truc un peu barré pour qu'ils se disent : Qu'est ce que c'est que ce truc? Et ça a fonctionné !

C'était donc stratégique.

Simon : Ouais. On y a un peu réfléchi.

Laura : Cela aurait pu faire l'effet inverse C'est quoi cette daube?

Simon : En même temps, on l'a pas fait pour gagner CQFD. Ça s'est trouvé comme ça.

Depuis votre formation en 2001, vous avez beaucoup travaillé et fait des concerts dans des conditions plus ou moins bonnes, sans tourneur, en vous débrouillant seuls. Que pensez-vous de la situation des musiciens en France du fait de la frilosité de certains tourneurs et de certains labels ?

Aurélien : Il est toujours difficile d'accrocher des tourneurs ou des grosses structures quand on n'est pas signé, que le nom ne circule pas.

Simon : Le serpent se mord la queue systématiquement. Quand on contacte un tourneur, il demande si on a un distributeur. Si non, il faut aller voir un distributeur qui te dit : "Est-ce que tu as un tourneur ?" Voilà le résumé. Après on s'est dit : "OK. Puisque personne ne veut s'occuper de nous on va tout faire de nos petites mains." Nous avons démarché les salles personnellement et notre petit label de Grenoble Un dimanche a placé les disques. Et c'est bien que nous ayons eu cette démarche.

Quel a été l'apport de Un dimanche?

Simon : Un dimanche a sorti notre premier maxi et c'est une personne qui bosse avec son téléphone et son ordinateur dans sa chambre. C'est du tout petit, du bénévole mais qui a bien défendu le truc. On en est très content. Ça fait partie des marches de l'escalier.

Laura : Il est le premier à avoir vraiment cru en à un potentiel et c'était très encourageant d'avoir quelqu'un derrière nous !

Simon : Ce n'est pas de la même taille que PIAS. Mais c'était cohérent avec notre développement; Et nous avons eu un développement assez sain. Nous n'avons pas brûlé les étapes. Nous avons bien galéré avant de faire des vraies scènes. Nous avons fait plein de cafés-concerts pourris avec des gars qui t'insultent. Ça forge ! Parce qu'il y a des groupes pour qui c'est la grosse hype. Allez les gars on vous signe et deuxième concert devant 10 000 personnes. Et les mecs savent plus où ils sont. Ensuite, ils savent pas gérer.

Laura : Ça forge en tout cas pour la scène !

Simon : Cela étant on le regrette pas et on en a pas souffert vraiment, il faut pas exagérer.

Etes-vous essentiellement un groupe de scène?

Simon : Quand tu passes pas à la télé ni à la radio, si tu restes dans ta chambre personne ne te voit.

Le mini-album a été enregistré en studio?

Simon : Non ! Un studio c'est 2 500 F la journée et pour enregistrer un album il faut 3 semaines, donc tu fais le calcul et nous on les a pas.

Aurélien : Nous avons investi dans du matériel de studio et on nous a prêté une baraque. Nous avons mis la batterie dans la cuisine, des tapis et des matelas aux murs. On a eu du temps mais c'est du bricolage.

Simon : On n'aurait pas pu faire mieux avec les petits moyens qu'on a eu. Ceci dit nous avons été aidé par notre ingénieur du son qui est très doué pour optimiser le matériel qu’il avait tels que des micros qui n’étaient même pas des micros de studio, des micros de concert à moitié cassés.

Laura : Nous avons cassé des micros aussi !

Simon : Et ça l'a quand même fait .

L'album ressorti par PIAS comporte donc le son d'origine?

Simon : Oui. Rien n'a été retouché. Mais nous avons hâte d'aller dans un vrai studio avec des vrais moyens.

L'enregistrement en live n'est pas un but en soi?

Aurélien : C'était un enregistrement avec de petits moyens mais pas en live. Chacun a fait sa partie.

Simon : En fait, nous avons joué tous ensemble mais on ne gardait que la batterie par exemple.

C'est un live customisé.

Simon : C'est un live dans l'approche.

Aurélien : Et on l'a fait ainsi parce que nous n'avions pas les moyens techniques pour nous enregistrer tous ensemble. Par contre, il n'y a pas de copier-coller.

Simon : C'est de l'authentique.

Si vous passez en studio ce sera plus du copier-coller non?

Simon : Non pas forcément.

Aurélien : Nous ne sommes pas des adeptes du enregistrer au clic.

Simon : Et pis au son ça s'entend. Tu écoutes Kyo tu sens que le mec sait pas chanter et il y a un autotune de A à Z. C'est affreux, wah ! Jamais ça !

Vous partez pour une tournée nationale dans d'autres conditions matérielles.

Simon : On est en plein dedans.

Aurélien : En fait, on continue sur la lancée qu'on avait initiée et on tourne avec un petit tourneur, celui de Syd Matters qui nous aide en parallèle à trouver des dates. Cela sera sans doute différent quand on aura sorti notre album que PIAS aura produit.

Simon : Pour le moment c'est encore un mélange de pro et de bric-à-brac. Mais ça fait quand même pas mal de concerts. Car nous faisons beaucoup de choses par nous-mêmes comme des show-case FNAC . Les gens sont là par hasard et ça marche pas mal. En plus ceux qui se déplacent pas aux concerts en général peuvent voir un vrai concert. C'est du direct, c'est pas Britney Spears au Zénith. Même à la télé, chez Drucker, il n'y a pas un mec qui joue, y'a pas de micro !

Avez-vous déjà des morceaux pour l'album ?

Aurélien : Au niveau des compos, chacun de notre côté, on a initié des choses. Il y a plein de chansons qu'il faut concrétiser à 3. Entre une démo acoustique et un morceau efficace à 3, il y a du travail !

Simon : Pour nous c'est cool de se dire qu'on a 15 ébauches et qu'on est hypermotivé pour le faire. C'est une bonne dynamique de travail. Pour l'album on aimerait bien choisir les dix meilleurs morceaux parmi tous ceux qu'on aura terminés. La cuisine est assez compliquée.

Avez-vous déjà une idée de ce que sera cet album?

Aurélien : Il est difficile de le dire aujourd'hui.

Simon : S'il fallait dire quelque chose c'est que ce sera très polyvalent mais avec la patte Rhésus, le mélange des deux voix. Car on évolue. Quand on a commencé le groupe on avait 20 ans, nous avons un peu plus maintenant et ça mature.

A la base, les compos sont toujours celles d'Aurélien?

Aurélien : Oui, les trois-quarts du temps. Après des trucs naissent lors des répétitions.

Simon : Le travail d'arrangement est collectif. Et comme on est que trois c'est assez facile, c'est assez fusionnel. On communique facilement même si parfois on se tape sur la gueule. Le contraire serait trop beau et même inquiétant si tout roulait.

Pour l'album, dont l'échéance est encore éloignée bien que le temps passe vite, PIAS n'a pas posé de conditions?

Aurélien : Non. On a 2-3 ans pour le sortir…

Simon : …mais on n'est pas cons quand même. Le sortir dans 3 ans c'est ridicule. Les gens nous auront oublié. On va être malins. Au fur et à mesure qu'on aura de nouvelles choses on le dira, sans presser le pas : "Voyez ce qui arrive !". De toute façon, jusqu'à la fin de l'année on a une actu concerts. Ensuite on fera quelques concerts si on nous propose des dates mais on se consacrera surtout à l'album. Ce qui nous permettra de tester quelques trucs nouveaux.

Vous le faites actuellement?

Simon : Non car on a rien de finalisé.

Physiquement, vous êtes toujours basé sur Grenoble?

Aurélien : Oui, carrément . Et pis c'est pas cher.

Simon : Je ne pense pas qu'on y restera toute notre vie car c'est un peu usant. Et on est pas là à défendre notre ville. A Grenoble, on a notre local, nos petits boulots. Paris c'est trop cher.

Vivre de votre musique c'est un but avec Rhésus?

Simon : Quand tu fais tous ces sacrifices, c'est un but. Tu fais pas ça pour t'amuser. Enfin, ça t'amuses parce que cela te plaît mais pas dans l'optique de dire que plus tard de toute façon tu feras un autre métier. Tu y crois.

Aurélien : Tu ne fais pas ça pour devenir riche.

Simon : Voilà. Tu ne fais pas ça pour gagner de la tune. Mais pour pouvoir continuer de le faire et d'avoir le frigo plein quand tu rentres chez toi. Ce que nous aimerions l'année prochaine c'est de tourner en Europe. On a un peu les crocs entre guillemets .

Mais de là à faire des compromis…

Simon : Non, non. On ales crocs mais on est passionnés.

Aurélien : Nous avons déjà eu des propositions de Columbia, d'Universal qui étaient prêts à signer si on acceptait de chanter en français par exemple. Les gars accrochent sur tous les morceaux mais ils disent Vous traduisez les textes en français et on peut même vous trouver des auteurs. On demande à Miossec et il vous écrit des textes. Non !

Simon : On ne veut pas être pris pour des pantins. On veut tout maîtriser. Nous avons toujours faire comme ça en autoproduit, il n'y a pas de raisons de changer. Et le public décidera. Nous ferons tout pour que le public nous suive.

Le public peut vous suivre en concerts mais pour le label la vente de disque est un élément important.

Simon : Notre objectif est clairement de vendre 50 000 albums l'année prochaine. On commence à vivre de sa musique quand on en vend 50 000. Si on en vend 10 000 c'est une catastrophe !

Aurélien : Il a fait une école de commerce ! (rires)

Simon : Rien n'est gagné.

D'autant que vous chantez en anglais et que vous êtes touchés par les quotas.

Aurélien : C'est la raison pour laquelle on va essayer de viser les marchés internationaux, notamment la Belgique et l'Espagne qui sont réceptives à la scène indé.

Simon : Bon c'est encore du rêve aujourd'hui.

Mais c'est une ambition clairement affichée.

Simon : Mais on ne croit pas déjà que c'est arrivé. Dans trois jours, on va jouer à Clermont Ferrand et on sait qu'il y aura 10 personnes dans la salle.

Qu’y a-t-il sur votre platine en ce moment ?

Aurélien : Je suis un fan inconditionnel d'Elliot Smith et de Joseph Arthur ce qui ne transparaît pas forcément dans nos morceaux actuels…mais peut être dans les prochains…

Laura : Moi je ne me lasse pas d'écouter les Smiths

Simon : Historiquement c'est plus les Pixies, Pavement, Sonic Youth en plus barré mais dans les deux dernières années il n'y a rien qui a fait que je l'ai écouté deux semaines d'affilé. Il y a plein de trucs sympa mais rien qui m'ait mis une claque.

Si vous ne disposiez que de trois mots pour caractériser votre musique, quel serait votre choix ?

Simon : pop, rock, aérien

Aurélien : euh….euh….euh…

Laura : je dirai envolée

Aurélien : je trouve rien

Ça fait trois mots

rires

 

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