Un live, un ! Un best of en plus vivant, avec du souffle, des paroles, des instants magiques.
Mais d’abord, une minute de respect pour Oxmo Puccino, le garçon qui a écrit et chanté partout "Naître adulte", en militant défenseur des droits des enfants dans le monde. C’était dans L’Arme de paix, son dernier album auréolé d’une Victoire de la Musique.
Sa dernière tournée de 80 concerts (en 17 mois, comptez le nombre de show par mois…) s’est intitulée Minutes magiques, et ces minutes, c’était la possibilité pour un anonyme de venir jouer sur scène, pendant une minute de gloire magique.
Oxmo Puccino est hip hop, et il fait ça bien, avec du rythme, et une juste dose de poésie contestataire, et sans oublier qu’il chante pour un public, en souriant. Un live qui donne la patate, même si le hip hop n’est pas ma musique de réveil préférée. Il est parfois surnommé "Black Jacques Brel", et ils ont en commun le plaisir communicatif de la musique, comme moyen d’exprimer ce qu’il est. Juste quelqu’un de bien.
A retenir "365 jours", un véritable assortiment de phrases toutes faites mises bout à bout, formant une belle poésie. Une leçon de choses dans "Tirer des traits", et faire des sacrifices, à propos des concessions inhérentes à quiconque souhaite vivre parmi ses semblables. "Soleil du Nord" qui pousse tous ces gens à traverser des immensités, au péril de leur vie, simplement dans l’espoir d’une vie meilleure, plus au nord (là où d’autres gens se plaignent tout le temps, comme de la neige en hiver et du soleil en été…). Et ma préférée "Mama Lova", une déclaration d’amour à "toutes les mères, où que ce soit, de Ouagadougou au fin fond du Pérou".
Pour conclure, Oxmo Puccino, c’est le meilleur pote qu’on veut tous, juste un type bien qui partage ce qu’il aime avec son cœur et son sourire, tout simplement. "J’te connaissais pas", mais j’ai de la chance de t’avoir rencontré. |