Il a fondé deux groupes (Corbeille 29 puis Mauss), et revient tout seul, avec la triple casquette d’auteur, compositeur et interprète, sous le nom de Fabrice Mauss pour son troisième album : Minuit passé.
Une voix entre l’éraillement et le chuchotis pour chanter l’amour désenchanté ("Mademoiselle"), le manque de communication dans le couple ("L’un contre l’autre"), et le temps qui passe ("Le chat", "Soyons beaux", "Minuit passé"). Et rien d’autre. Ah si, un brin de cynisme dans "Au paradis", où il ne veut pas aller, car il a peur de n’y connaître personne.
Avis aux amateurs de chanson française douce et mélancolique, voici un chanteur qui vous donnera envie de faire le plein de kleenex et de retrouver vos doudous, de vous blottir sous la couette et d’y rester à vous morfondre sur l’affligeante pendule qui ne cesse son inéluctable tic tac, scandant le temps qui passe et les amours engloutis. Perso, ce n’est pas mon truc. |