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Jungle Blues  (King Hokum Records / Differ-ant)  août 2010

L'Australie, c'est un peu comme Arlette Laguilier ou le Kiri : personne n'en a rien à foutre. L'éloignement géographique et le fait que leurs ancêtres soient une bande de bagnards et de prostituées dont le Royaume d'Angleterre ne pouvait plus supporter la vue doit sûrement intervenir quelque part dans l'équation (mais cela peut également être dû au fait qu'une des œuvres fondamentales de la littérature australienne soit un livre pour enfants nommé The Magic Pudding ou que leur cuisine parvienne à être plus immonde que celle des anglais).

Quoi qu'il en soit, notre snobisme d'européens non-insulaires nous fait souvent oublier que l'Australie a engendré nombre de groupes fantastiques. Des Easybeats à Nick Cave, en passant par Radio Birdman, The Saints ou You Am I, la production musicale australe n'est pas aussi risible que l'on peut être prompt à le penser. Pendant qu'on se fout de leur faible nombre d'utilisateurs de téléphones portables et du fait que le pays exporte basiquement plus de cailloux qu'une quelconque autre marchandise, des groupes comme AC/DC ou les Bee-Gees rigolent bien et de nouveaux venus sur le marché comme Airbourne, Wolfmother ou Jet regardent vers l'Europe comme un prédateur regarderait une antilope esseulée.

Le pays ayant engendré un nombre conséquent de formations portant les cheveux longs et des pantalons exposant leurs attributs comme des Barbies dans une vitrine de Noël, il semble logique de conclure que l'Australie se fout des modes. A ce titre, C.W. Stoneking est sans doute la personne la plus australienne de son foutu pays. Quelque chose dans le climat doit faire que les jeunes  mecs s'emparant d'une guitare souhaitent principalement imiter le son d'un troupeau de brontosaures en train de charger. Nostalgique d'une époque où porter le pantalon au niveau des côtes représentait le sommet de l'élégance, C.W. Stoneking se trouve donc à contre-courant de ce qui est vendeur en Australie (et à peu près partout sur le globe). C.W. Stoneking aime le swing, les planches à laver qui font de la musique, les vieilles guitares, le blues ("Jailhouse Blues" / "Early In The Mornin'"), la bossa nova ("The Love Me Or Die") et les fanfares de la Nouvelle Orléans ("Brave Son Of America").

Et tout cela se retrouve sur son disque, projeté au milieu des marécages et traîné par une voix évoquant un Tom Waits bagnard aux côtes cassées. L'ensemble évoque une époque où les relations sociales n'étaient pas parasitées par Internet ou les blogs, où la house music n'était même pas concevable et où un groupe disco se serait fait pendre par les orteils. Une époque où faire de la musique n'était pas un choix de carrière motivé par la disponibilité d'hélicoptères ou de drogue(s) de qualité en approvisionnement constant.

Cependant, dire que C.W. Stoneking est un musicien passéiste est stupide. Les personnes qui pensent ainsi sont généralement adeptes de l'expression "post-rock", fans de Radiohead, portent aux nues des escrocs comme Anselm Reyle et aiment qualifier un groupe de "fascinant". Choisir de ne pas écouter un groupe parce qu'il revendique ses influences est d'un snobisme qui me dépasse. L'important reste les chansons. Et celles de C.W. Stoneking feraient pleurer un alligator.

 

A lire aussi sur Froggy's Delight :

C.W. Stoneking en concert au Festival Les Nuits de l'Alligator 2011 (lundi 21)

En savoir plus :
Le site officiel de C.W. Stoneking
Le Myspace de C.W. Stoneking


Bealdo         
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# 3 mai 2020 : Déconfi...ture

On sera déconfiné le 11 mai, mais en fait non, et surtout pas en ce qui concerne la culture. Soyons patients ... En attendant, on organise des concerts sur Twitch.TV, suivez la chaine. Et on continue bien sûr de vous proposer de quoi vous réjouir chaque semaine.

Du côté de la musique :

"Les saisons volatiles" de Babx
"Stray" de Bambara
"Love songs" de Batist & the 73' à découvrir en concert live le 5 mai à 19h30 ici
"Content" de Miro Shot
"Invisible" de Benoit Bourgeois
"La traversée" de Bertand Betsch
"Danzas" de Cuareim Quartet & Natasha Rogers
et toujours :
"Fetch the bolt cutters" de Fiona Apple
Rencontre avec Fabien Martin, autour de "aMour(s)" son nouvel album. Il nous accueilli dans son studio pour 4 titres live à découvrir ici
"Féloche and the mandolin' orchestra" de Féloche
"Highlines" de Foehn Trio
"d'Indy - Dupuy : sonates" de Gaetane Prouvost & Eliane Reyes
"Grand palladium" de Grand Palladium
"Le live des 20 ans" des Tit' Nassels
Maghreb K7 Club Synth Rai, Chaoui & Staifi 1985, 1997
"The headshakers" de The Headshakers
"Tableau d'enfance" de Tristan Pfaff

Au théâtre dans un fauteuil de salon avec :

du théâtre contemporain avec :
"Providence" en vidéo
"Démons" en vidéo
"Mon cœur" en vidéo
"Savoir Vivre"
des comédies :
"Nuit d'ivresse"
"Panique au Ministère"
"Modele déposé"
du côté des humoristes :
"Elles s'aiment depuis 20 ans"
"Chevallier et Laspalès - La rentrée des sketches"
au theatre ce soir :
"Attends-moi pour commencer"
"Les portes claquent"
des classiques recontextualisés :
"Arlequin, serviteur de deux maîtres"
"Le Tartuffe"
du théâtre musical avec "La Grande petite Mireille"
l'édition 2020 du "Cabaret décadent" du Cirque électrique en 4 séquences : seq 1 - seq 2 - seq 3 - seq 4
aller à l'Opéra avec :
"La Nonne sanglante"
de Gounod revue par David Bobée
"Les Noces de Figaro" de Mozart dans leur siècle par le cinéaste américain James Gray
et finir avec une curiosité musicale : "Les Demoiselles de Rochefort"

Expositions :

voir ou revoir l'exposition "La "Collection Emil Bührle" au Musée Maillol en vidéo
des visites commentées par les commissaires :
"Le Mystère Le Nain" au Musée du Louvre-Lens
et "Raphaël à Chantilly - Le maître et ses élèves" au Château de Chantilly
parcourir l'Hexagone avec la visite de la maison de Claude Monet à Giverny et le parcours des collections de la Cité de la dentelle et de la mode de Calais
partir ensuite pour l'Europe en Suisse avec la Fondation Beyeler et en Grèce à l'Acropolis Museum
puis s'envoler pour Tokyo au National Museum of Western Art de Tokyo et en Inde à la National Gallery of Modern Art de Delhi
enfin revenir à Paris pour finir en musique avec l'exposition "Du Vinyle à l'Internet – Mille façons d'écouter la musique" au Musée de la Sacem

Cinéma at home avec :

voir ou revoir en streaming :
de l'émotion avec "Un été magique" de Rob Reiner
de la science-fiction avec "Dune" de David Lynch
du peplum avec "L'Egyptien" de Michael Curtiz
du drame avec :
"Jonas" de Christophe Charrier
une comédie moderne avec "La Belle noiseuse" de Jacques Rivette
au Ciné Club :
"Mes Petites Amoureuses" de Jean Eustache
"Mon oncle" de Jacques Tati
une rareté les minutes sauvegardées de "My Best Friend's Birthday" de Quentin Tarantino son premier long métrage
et le documentaire de "Kubrick par Kubrick" de Gregory Monro

Lecture avec :

"PLS" de Joanne Richoux
"Le nouveau western" de Marc Fernandez
"La femme révélée" de Gaëlle Nohant
et toujours :
"Le coeur de l'Angleterre" de Jonathan Coe
"Mauthausen" de Iakovos Kambanéllis
"Papa" de Régis Jauffret
"Le sourire du scorpion" de Patrice Gain
"Une machine comme moi" de Ian McEwan

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Bonne lecture, bonne culture, et à la semaine prochaine.

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