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puce Severini futuriste et néoclassique
Musée de l'Orangerie  (Paris)  Du 27 avril au 25 juillet 2011

Le Musée National de l'Orangerie propose un parcours en une sélection d'oeuvres qui scandent l'évolution picturale, de ses débuts aux années 30, du peintre italien Gino Severini surtout connu du grand public comme une des figures fondatrices du futurisme italien fédérées par Filippo Tommaso Marinetti en 1910.

C'est d'ailleurs une des toiles fameuses de sa période futuriste ("Expansion sphérique de la lumière centripède et centrifuge") qui constitue le visuel de cette exposition dont par ailleurs le titre, "Gino Severini, futuriste et néoclassique" révèle le grand écart stylistique.

Cette exposition monographique a été conçue sous le commissariat conjoint de Marie-Paule Vial, directrice du Musée National de l'Orangerie, et Gabriella Belli, directrice du Musée d'Art Moderne de Rovereto et Trento, d'après un projet de cette dernière et de Daniela Fonti, professeur d'histoire de l'art à l'Université de rome et auteur d'un catalogue raisonné des oeuvres de Gino Severini.

Sous forme d'une rétrospective partielle, elle se déroule selon un parcours chronologique en 4 sections, qui illustre l'évolution significative de l'oeuvre de Severini, du pointillisme à la figuration en passant par le futurisme et le cubisme, intervenue en à peine plus de dix années.

Elle est scénographiée de manière intelligente et réflexive par Virginia Fienga, architecte muséographe attachée au Musée de l’Orangerie, qui a créé des espaces pour un cheminement permettant tant la contemplation que la découverte et joué sur les couleurs pour des cimaises qui exaltent la palette chromatique du peintre, tel le bleu profond pour les toiles solaires et le duo de gris pour la période cubiste.

Gino Severini, explorateur des révolutions formelles

Formé au pointillisme auprès du peintre Giacomo Balla, les premières peintures de paysage de Severini manifestent un syncrétisme entre le réalisme social et le néo-impressionnisme à l'italienne (tel "Le sillon").

Dès la cimaise voisine, le visiteur se trouve en terrain connu avec les toiles de 1911 "Souvenirs de voyage" et "Le boulevard" qui marquent son adhésion au futurisme. Se retrouvent dans les remarquables toiles de la période 1911-1915 les canons du futurisme.

A savoir l'apologie du monde moderne et de la vitesse (série des "Tramways"), de la puissance mécanique ("Train blindé en action"), du mouvement, du rythme (la série des "Danseuses"), de la vitesse et du bruit ("Canons en action").

Par ailleurs, il continue de se dégager du figuratif avec les toiles sous influence de l'oprhisme de Delaunay avec la série "Expansion de lumière".

Découverte ensuite pour le visiteur néophyte avec, sous l'influence patente et déterminante de Juan Gris et de Braque tant pour la forme avec la pratique du collage que la thématique, par exemple la guitare qui n'est pas sans évoquer l'oeuvre de Picasso, une abondante série de toiles qui ressortissent au cubisme synthétique avec toutefois une palette très colorée (par exemple Femme à la plante verte"..

Gino Severini se passionne pour le cubisme au point de chercher à dégager des règles rationnelles d'esthétique fondées sur la géométrie, étude théorique qui l'amènera à conclure à l'immutabilité et l'intemporalité des lois de construction et le conduira à un retour à la peinture figurative avec un passage par la peinture métaphysique. A ce titre, une toile, "Nature morte au masque", lorgne résolument du côté de Giorgio de Chirico.

Severini s'inscrit alors dans le mouvement du Novecento né en Italie au début des années 20 qui fédère sous la bannière du néo-clacissisme, des artistes prônant le retour aux valeurs traditionnelles de l'esprit latin contre l'historiscisme des avant-gardes avec la suprême référence de l'antiquité classique, la pureté des formes et l'harmonie dans la composition.

L'exposition présente quelques toiles de cette période avec notamment les portraits de de sa femme et de sa fille, de la famille avec le peintre, qui renvoient à Matisse tout en marquant un retour au divisionnisme ton sur ton et l'adoption d'une sérénité froide, et une très belle et caractéristique de sa veine italienne "Maternité".

Elle se clôt avec trois tableaux ont "Le paradis terrestre", qui, dans un répertoire primitif, marque une identité stylistique avec André Derain.

A découvrir donc avant le départ de l'exposition pour le Musée de Rovereto et Trento où elle sera complétée d'oeuvres postérieures.

 

En savoir plus :

Le site officiel du Musée de l'Orangerie

Crédits photos : MM (Plus de photos sur La Galerie)
avec l'aimable autorisation du Musée de l'Orangerie


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