"
C’est Mike J qui croise à l’hospice du rock un
vieil ami punk reconverti dans les conférences alter mondialistes
:
- Tu sais qui j'ai vu sur la tombe de Joey Ramone quand je suis
allé à NYC?
- Ben non.
- Christian Datsun.
- Ah ? Qui ça ?
- Christian Datsun, du groupe The Datsuns !
-…
Au même endroit, le lendemain, Mike tombe sur un vieux pote
hippie, devenu PDG :
- La dernière fois que je suis allé au Père
Lachaise, j’ai vu plein de gens connus et pas seulement des
morts. J’ai vu Phil Datsun qui se soûlait sur la tombe
de Jim Morrison.
- Ah oui ! Du groupe The Datsuns !
-…
Une semaine plus tard, Mike cause avec un copain rockeur, maintenant
routier syndicaliste, qu’il a l’habitude de saluer :
- Tu sais qui j’ai vu la semaine dernière se recueillir
sur la tombe d’Ozzy à LA ?
- J’sais pas… un Datsun ?
- T’es con ! Il est pas encore mort le papy Ozzy. C’était
une blague. "
The Datsuns, c’est le grand bon
en arrière, la machine à remonter le temps. Retour
à la révolution culturelle. On ne prend pas les mêmes
mais, oui, finalement on recommence.
C’est vrai : le nouveau Datsun est une petite bombe –
au napalm, vu que c’est d’époque – où
les guitares sont plombées mais pas plus que ça et
où la partie rythmique se veut aussi efficace que possible.
Considérés par certains comme le meilleur de groupe
de rock du monde, les Datsuns font du neuf avec un mélange
inédit de plein de bonnes choses anciennes : les
Doors, les Ramones, une pincée
de Black Sabbath...
Et il faut dire que les morceaux sont très bons et des titres
comme "Messin’ around",
"Get up (don’t fight it)",
"Hong Kong fury" font dans
le génial, le classique.
Alors pas d’hésitation : foncez dessus.
(Mais faites gaffe quand même).
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