Jusque
là assez peu connu en France, les Norvégiens de
J.R Ewing (référence avoué à
Dallas, après allez savoir à quel degré) risquent
de voir leur côte grimper avant la fin de la saison estivale.
Après un passage sur la petite scène du Fury Fest
le dimanche 27 juin, un concert 4 jours plus tard à la Loco
à Paris avec Terror et The
Dillinger Escape Plan et une prestation remarquée
lors des Eurockéennes de Belfort, il est fort à parier
que le nom de J.R Ewing circule un peu, et au vu de leurs albums
et de leurs prestations scéniques il n’en serait que
normal.
Si je vous parle de ce groupe c’est pour saluer la sortie
de Ride paranoia, leur 3ème
album qui pour le dire franchement "arrache tout". Et
autant être franc quand il s’agit de musique, et de
bonne musique en l’occurrence, parce qu’on est là
face à un excellent groupe de post-hardcore rock’n
roll.
Une musique qui emprunte autant à Refused
qu’à The Bronx ou
aux Blood Brothers (pour la voix aigüe),
une décharge rock’n roll emmenée par une voix
haut perchée et criarde. Une avalanche de guitares saturées
aux rythmes entraînants, maltraitées par une batterie
hyper-speed (pour les avoir vu live, le batteur est loin d’être
manchot). Encore une fois on pense très fort à l’héritage
d’un groupe comme Refused qui, décidemment, aura fait
beaucoup de bien à la musique.
Une des grosses surprises de l’année 2004 dans cet
amas de musique conformiste et de moins en moins originale. Un petit
vent frais salutaire qui vient souffler sur nos platines.
|