Les vacances peuvent être synonymes d’aventures avec ce que ce mot contient de musicalité enivrante. Oui, l’aventure caresse nos congés dans le sens du poil, avec cette ferveur inavouée, que nous sommes tous en demeure d’oser franchir le pas, et d’ouvrir sous le soleil un bouquin qui va nous envoyer en l’air. Dans le plaisir de l’imaginaire.
Pardonnez-moi cette incartade mais l’auteur ose nous offrir une page d’histoire qui nous fait découvrir, entre les lignes, à une énigme sombre. Celle de l’Aiglon.
"L’Aiglon ne manque pas d’aire", pas plus que l’auteur Patrick Weber qui nous propose un livre d’aventure que l’on dévore sans voir les pages passer.
Mais au fait ! Qui se souvient de l’Aiglon ?
En mémoire, la pièce d’Edmond Rostand, naturellement. Une œuvre télévisuelle, aussi… Et puis des ouvrages d’érudites, pas tous en accord. Peu importe, ils nourrissent le mythe dont va s’emparer avec un plaisir certain le romancier Patrick Weber en organisant, pour notre bonheur de fouineurs, la dramaturgie énigmatique du fils de Napoléon.
Une aventure historique qui se conjugue au même temps que l’imaginaire, et qui a valu à son auteur le "Prix du roman d’aventures". Liens parallèles entre l’existence de l’Aiglon devenu pour tous Franz, le duc de Reichstadt et celui de Valdémar Aigle (cela ne s’invente pas) antiquaire parisien qui découvre dans un appartement d’un homme récemment décédé, un document des plus étranges…
L’aventure au coin de la brocante, ou comment chaque appartement peut contenir un trésor à aiguiser la curiosité de l’enquêteur qui sommeille en vous. C’est de cela naturellement qu’il s’agit, et bien plus qu’il ne faut nullement dévoiler. Sommes-nous face à un secret historique ? A une mise en scène théâtrale à vous faire dresser les cheveux sur la tête ? On peut la perdre également !
Monsieur Aigle, notre antiquaire, prend son envol.
Je vous laisse entre les mains de cette aventure aux rebondissements multiples et à cette quête sur la réalité de la mort de l’Aiglon.
Une chose dont on peut être sûr, dont j’ai envie, c’est voir cette aventure portée au grand écran. "Le Masque" et sa célèbre couverture jaune nous offre une fois encore pour les vacances de quoi régaler nos méninges. |