Spectacle de théâtre-cabaret musical conçu par Jean-Marie Lecoq et Clarisse Catarino, mis en scène par Jean-Marie Lecoq et Philippe Quillet, avec Véronique Ataly, Christian Gaïtch et Jean-Marie Lecoq accompagnés par le groupe Djazz’Elles.

Comme le grand magasin qui sert de toile de fond à un volume de la suite romanesque de Zola, on trouve tout au rayon cabaret concocté par Jean-Marie Lecoq.

Sous le titre de "Au bonheur des hommes" et dans la tradition et la veine gauloise gentiment moqueuse des chansonniers, il y traite, sous forme de chansons théâtralisées et émaillées de sketches, tous les thèmes dans l'air du temps qui alimentent l'escarcelle des humoristes.

En bon faiseur et avec plus ou moins d'acuité novatrice, il aborde sous forme de chansons émaillées de sketches, nombre de sujets du registre altermondialiste de la sauvegarde de l'environnement, de la mode du bio à la couche d'ozone sans omettre les incontournables vaches "péteuses", à la justice économique avec les délocalisations en passant par les droits de l'homme, avec la tolérance religieuse et les minorités visibles, et l'identité nationale et quelques saillies convenues sur les politiciens.

Le tout chanté en direct live accompagné, à la musique et au chœur vocal, par le trio des Djazz’Elles costumées en roms, composé de Eva Slongo au violon, Anne Gouraud-Shresta à la contrebasse et Clarisse Catarino à l’accordéon, cette dernière signant la partition musicale ressortissant au métissage manouche-balkans-klezmer désormais mis à toutes les sauces illustratives.

Dispensé sur scène par Jean-Marie Lecoq qui aime jouer le matamore et Véronique Ataly la gourde face à Christian Gaïtch, désopilant avec une faconde entre Daniel Prévost et Pierre Desproges, le spectacle, d'humeur joyeuse et populaire, est rondement mené.