Comédie écrite et mise en scène par Victor Haïm interprété par Marianne Soumoy.
"La femme qui frappe", jeu de mots, bien évidemment, quand l’auteur se nomme Victor Haïm, est une comédie à géométrie variable qui commence dans le registre du réalisme social pour se promener dans la tragi-comédie et le burlesque voire la farce tragique.
Dans son modeste logis au style vintage cheap qui a, depuis, fait fleurette sous le vocable "Deschiens", une jeune veuve gouailleuse pas vraiment éplorée a pour seule ligne d’horizon le clavier de sa machine à écrire.
Opiniâtre et dactylo émérite, elle compte, pour financer l'inhumation de son mari dont la dépouille git toujours sur le lit, sur la transcription du manuscrit surabondant d'un pisseur d’encre qui pond "une Bible racontée par un bègue à un mec dur de la feuille".
Prenant l'initiative d'un coup de fil strictement professionnel à l'auteur qu'elle n'a jamais vu, elle se trouve aux prises avec un "obsédé textuel adepte du coït téléphonique" doublé d'un homme méprisant et pingre qui va l'entraîner dans une (més)aventure inattendue qui, pour piquantes qu'en soient les prémisses, l'amène au bord de la crise de nerfs.
Dans cet opus à un personnage, mis en scène par Victor Haïm lui-même, Marianne Soumoy, comédienne exubérante et très expressive, révèle une vraie nature comique.