Le groupe marseillais The H.O.S.T (The Hidden Obscene Sons of Twilight) nous offre un premier album intéressant pour les amateurs de pop-rock à tubes typiquement british. Les morceaux "B...", "Alone", "Smile", "Emma", "No more" et "Try" ne décevront pas les fans du genre.
L'ensemble de l'album est musicalement sans faute, l'excellent guitariste / chanteur Julien Arniaud apportant sa touche d'originalité dans certaines compositions. Néanmoins, quelques étrangetés ressortent de cet album : la gentille berceuse "Samuel" côtoie le titre "Butcher", où l'on peut entendre aiguiser des lames et des cris de femme, ce qui provoque un certain malaise à l'écoute de par son côté totalement inattendu.
Certaines pistes tendent vers quelque chose de plus alternatif et créatif en milieu de l'album sans l'assumer totalement, et on le regrette comme les excellents "Shelter" et "Horsemen" avec son thème western travaillé par la guitare électrique.
Le premier titre sur fond de didjeridoo nous laissait imaginer quelque chose de plus original. Néanmoins, Love, birth and disillusions est un premier album très prometteur, à faire mûrir sur scène pour le suivant. |