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Patrick Poivre d'Arvor  (Editions Le Cherche-Midi)  mars 2012

Il est des auteurs comme ça qu’il n’est pas besoin de présenter, ou alors si, juste un peu, comme Patrick Poivre d’Arvor, the national PPDA, idole of the ménagère de moins de 50 ans during the JT between 20h and 20h30, scandaleusement évincé et remplacé par une madame Placard de la concurrence (ou un truc dans le genre dont je me fiche pas mal). Ce qui nous regarde ici, tout de suite maintenant, c’est qu’au-delà des polémiques quant à l‘authenticité de sa plume, PPDA is a writer depuis for long time ! Et il nous revient avec Rapaces.

"Un rapace est un oiseau carnivore, au bec crochu et tranchant et possédant des serres. Les rapaces ont généralement une vue remarquable, de plus certaines espèces ont, chose peu commune pour les oiseaux, un bon odorat. Leurs ressemblances sont de bons exemples de convergences évolutives". J’oserai dire : "Tadaaaaa ! The chronique is finish !". Mais comme je suis une incorrigible bavarde, je vais en ajouter un peu plus.

Le roman commence par une mort suspecte : un présentateur de JT ultra populaire retrouvé noyé dans le même étang que Robert Boulin, 33 ans plus tôt, un mois avant le premier tour de la présidentielle de 2012, après une belle interview du président de la République. Meurtre ou accident ?

Avant de rentrer dans le vif du sujet, on peut d’ores et déjà souligner le réalisme du contexte dans lequel se déroule l’intrigue : le temps des combats de coqs est arrivé, Robert Boulin a existé (résistant, gaulliste, retrouvé noyé dans des circonstances étranges, potentiel assassiné politique ?), les présentateurs populaires de JT se font parfois évincer au profit d’un remplaçant du dimanche. Et la convergence évolutive dans tout ça ? Ben c’est elle, là voilà, les caractéristiques communes au roman et à la réalité font du livre un petit gâteau en forme de course à l’Elysée.

Le roman se lit relativement vite, et pas seulement grâce à sa police large et aérée, mais aussi par un phrasé rapide et efficace. Patrick Poivre d’Arvor ne s’embarrasse pas de descriptions à rallonge, deux meubles et un vase lui servent de décor (et on ne les regarde même pas !), l’intrigue passe de question en réponse et coule rapidement jusqu’au dénouement.

Le roman n’est pas en soi un chef-d’œuvre, mais il me paraît bien refléter cette "caste" journalitico-politique, avide de sondages et de scoops, à grands coups de "je t’aime moi non plus". L’auteur semble flâner entre les lignes, soit pour sembler régler des comptes ("Nicolas Sarkozy n’avait jamais tenu les journalistes en grande estime, pas davantage que ses prédécesseurs, mais il savait bien les utiliser quand ça l’arrangeait"), soit pour nous éclairer sur un rouage du milieu des journalistes vedettes.

Et les rapaces dans tout ça ? Faut-il vraiment les nommer ? Les politiques, les politiciens, ces gens qui se gargarisent de titres plus ronflants les uns que les autres pour se prétendre mieux qu’un tiers. Les insatiables gobeurs de gros titres où la crête la plus rouge croquera la crête la plus haute. Combat de coqs. Et pardon les journalistes, mais vous avez aussi un petit côté rapace, ainsi que nous-mêmes communs des mortels, qui nous complaisons à contempler le malheur des autres, histoire de voir s’il ne reste pas un p’ti bout à grignoter quand ils en auront fini…

 

A lire aussi sur Froggy's Delight :
La chronique de "Jusqu'au bout de leurs rêves" d'Olivier et Patrick Poivre d'Arvor

En savoir plus :
Le site officiel de Patrick Poivre d'Arvor


Nathalie Bachelerie         
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# 24 mars 2024 : Enfin le printemps !

Le printemps, les giboulées de mars, les balades au soleil ... la vie presque parfaite s'il n'y avait pas tant de méchants qui font la guerre. Pour se détendre, cultivons nous !. Ajoutons à cela nos chaines Youtube et Twitch et la semaine sera bien remplie.

Du côté de la musique:

"Dans ta direction" de Camille Benatre
"Elevator angels" de CocoRosie
"Belluaires" de Ecr.Linf
"Queenside Castle" de Iamverydumb
"Five to the floor" de Jean Marc Millière / Sonic Winter
"Invincible shield" de Judas Priest
"All is dust" de Karkara
"Jeu" de Louise Jallu
"Berg, Brahms, Schumann, Poulenc" de Michel Portal & Michel Dalberto
quelques clips avec Bad Juice, Watertank, Intrusive Thoughts, The Darts, Mélys

et toujours :
"Almost dead" de Chester Remington
"Nairi" de Claude Tchamitchian Trio
"Dragging bodies to the fall" de Junon
"Atmosphérique" de Les Diggers
quelques clips avec Nicolas Jules, Ravage Club, Nouriture, Les Tambours du Bronx, Heeka
"Motan" de Tangomotan
"Sekoya" de Tara
"Rita Graham partie 3, Notoriété", 24eme épisode de notre podcast Le Morceau Caché

Au théâtre

les nouveautés :

"Gosse de riche" au Théâtre Athénée Louis Jouvet
"L'abolition des privilèges" au Théâtre 13
"Lisbeth's" au Théâtre de la Manufacture des Abbesses
"Music hall Colette" au Théâtre Tristan Bernard
"Pauline & Carton" au Théâtre La Scala
"Rebota rebota y en tu cara explota" au Théâtre de la Bastille

"Une vie" au Théâtre Le Guichet Montparnasse
"Le papier peint jaune" au Théâtre de La Reine Blanche

et toujours :
"Lichen" au Théâtre de Belleville
"Cavalières" au Théâtre de la Colline
"Painkiller" au Théâtre de la Colline
"Les bonnes" au théâtre 14

Du cinéma avec :

"L'innondation" de Igor Miniaev
"Laissez-moi" de Maxime Rappaz
"Le jeu de la Reine" de Karim Ainouz

"El Bola" de Achero Manas qui ressort en salle

"Blue giant" de Yuzuru Tachikawa
"Alice (1988)" de Jan Svankmajer
et toujours :
 "Universal Theory" de Timm Kroger
"Elaha" de Milena Aboyan

Lecture avec :

"Au nord de la frontière" de R.J. Ellory
"Anna 0" de Matthew Blake
"La sainte paix" de André Marois
"Récifs" de Romesh Gunesekera

et toujours :
"L'été d'avant" de Lisa Gardner
"Mirror bay" de Catriona Ward
"Le masque de Dimitrios" de Eric Ambler
"La vie précieuse" de Yrsa Daley-Ward
"Le bureau des prémonitions" de Sam Knight
"Histoire politique de l'antisémitsme en France" Sous la direction d'Alexandre Bande, Pierre-Jerome Biscarat et Rudy Reichstadt
"Disparue à cette adresse" de Linwood Barclay
"Metropolis" de Ben Wilson

Et toute la semaine des émissions en direct et en replay sur notre chaine TWITCH

Bonne lecture, bonne culture, et à la semaine prochaine.

           
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