J'ai fondu en voyant pour la première fois cette belle plante, cette pin-up musicale.
Je me souviens, c'était à Arras. Elle est apparue devant mes yeux, explosive, sur scène.
"Mais qui est-elle ?" ai-je demandé d'un air perdu, ahuri, étonné ?
"Elle ? C'est Lolito". Et on m'en a fait une description abracadabrantesque et inoubliable : "c'est du rock énervé avec de jolies filles".
Lolito, elle m'a tapé dans l'oeil de toutes ses coutures.
Lolito, elle est énervée. Elle a du pep's dans son allure, dans sa démarche, dans sa façon d'être, dans sa musicalité tout simplement. Le rock est son plus joli trait. Elle le vit de tout son corps, toute son âme.
Lolito, elle est joyeuse, pleine de vie. Elle est sautillante, continuellement et communique cette énergie vibrante.
Lolito, elle est enfantine par sa voix ou plutôt ses voix féminines à l'unisson. Elle crie à s'en briser les cordes. Agaçante, non, bien au contraire ! Cela lui va si bien. C'est là aussi son énergie.
Lolito, elle paraît cyborg, constamment fardée de ces touches d'électro. Ou est-ce son rythme cardiaque, son moteur ?
En vérité, elle n'est pas UNE mais DES. Entre Lille et Paris, elle est née de ces quatre accolytes :
Florence, au chant et à la basse, Anne au chant et au clavier, forment le couple yin, les girly sexy filles du groupe. Mathias à la guitare énergique et Michel à la batterie vrombissante, forment le yang. L'équilibre est parfait.
Ensemble, le quatuor a fait naître cette nénette haute en couleur : un rock frais et joyeux. Encore un peu enfantine certes, elle n'a pas dit son dernier mot ! Ses charmes musicaux ne laissent pas indifférents. Lolito est une belle lolita en devenir. |