"Allez gamine, ta culotte ne sert à rien, ni ton blue-jean". C'est l'heure d'été, frivole, alcoolisée d'un verre siroté en bord de mer (au choix : whisky glace ou "Bloody Mary à la paille"). Marshmallow proclame l'heure de l'interminable récréation, nocturne de préférence. Soyons sérieux : il semble soudainement important d'être insensés.
Petits protégés de Yarol Poupaud, ancien d'FFF devenu producteur, les quatre clermontois exhibent beaucoup de bonne humeur, un sens de l'écriture efficace ("Au fond du désert", bientôt sur toutes vos ondes ?) et pas mal d'enthousiasme.
Hantant les mêmes eaux qu'un Mustang ou une Zaza Fournier, Marshmallow peut être rattaché à cette "nouvelle "nouvelle scène française"", qui n'aurait plus Louise Attaque, le Bashung de Fantaisie Militaire ou Têtes Raides pour références, mais plutôt BB Brunes et Damien Saez ; qui aurait accepté, surtout, que l'idée de traduire le rock-pop à l'anglophone n'était pas nécessairement si incongrue – on songe de fait, souvent à Supergrass, Baby Bird, America ("A horse with no name").
C'est l'été. Soyez cool. Il fait trop chaud. Ecoutez Marshmallow, envapés. Sortez couverts, juste ce qu'il faut. Clermont-Ferrant aura-t-elle déjà semblé si glamour ? |