Maxïmo Park n'est pas un si vieux groupe, à mon échelle, puisque leur premier album, A Certain Trigger est sorti il y a moins de 10 ans. Depuis, le groupe a enchaîné 5 albums dans une relative indifférence si ce n'est la reconnaissance par un public averti et une critique trop rare.
Pourtant, les deux premiers sont fameux, les deux suivants étant un peu le ventre mou sans être honteux.
Ce cinquième album est quant à lui excellent et revient au niveau de leurs débuts à mon goût, je le précise pour les fans absolus qui pourraient croiser ma prose et partir en croisière pour la réhabilitation de Our Earthly Pleasures et Quicken The Heart.
Comme The Cribs, les Maxïmo Park se la font à l'ancienne sur The National Health. On est loin des productions musicales industrielles actuelles. Au cinéma, on parlerait de film d'auteur contre blockbuster.
Du coup se dégagent de ce disque peut-être moins de tubes évidemment mais des saveurs longues en bouche, en oreille au final. Sombre, énergique, l'album s'écoute en boucle sans lassitude. Guitares, claviers et rythmiques soutiennent parfaitement la voix très reconnaissable de Paul Smith.
S'il fallait établir un top 3 des titres à écouter d'ugence, ce pourrait être l'excellent et hypnotique "Hips and lips" suivi de "The Undercurrents" ainsi que l'incontournable "Banlieue".
Mais on pourrait aussi dire "National health", "Write this down" et... décidément ce "Banlieue" entêtant.
Un disque à posséder d'un groupe trop rare. Et puis c'est tout.
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