Depuis 2006, un groupe est à l’affiche du festival chaque année. Tellement attendu que cette année, plus encore que lors des éditions précédentes, tout le monde (festivaliers, bénévoles et éminences du festival) s’arrachait les stickers décalés. Décollés aussi. Ca fait des souvenirs.
Depuis 2006 donc, une bande de potes décore tout sur le festival avec des stickers joyeusement graveleux et fantastiquement absurdes comme les best-sellers "I see dead people dans la chatte à mamie" ou "Je suis une prostituée robot venant du futur". De nouvelles phrases ont également fait leur apparition comme "Je te règle demain" ou "Il va pleuvoir, j’ai la **** qui pue", authentique brève de BTP.
Les Gérards sont environ une quarantaine. Aucun chiffre exact, Gérard n’aime pas compter et préfère jouer à "Des Chiffres et des Litres". On les a dit toulousains l’an passé. Il n’en est rien, ou presque. Gérard est nulle part et partout à la fois : Rennes, Nantes, Paris, Toulouse, Lisbonne… mais avant tout routier du rock depuis plus d’une décennie. Camping, bière, saucisson tous les soirs et moules-frites accompagnées de muscadet le samedi, l’aventure Gérards, c’est d’abord les copains, et les copains d’abord. Au grand dam de Chantal, double féminin de l’individu qui peine à se faire un nom dans l’ombre de son conjoint, mais sans qui Gérard ne serait rien.
Gérards et Chantals étaient repérables cette année car outre les stickers qui leur recouvraient le corps, tous arboraient fièrement le T-shirt des Gérards. Quand on demande à Gérard s’il y a un sens à tout ça, il répond "aucun sens en général". Si vous vous demandez ce que sont en réalité les Gérards, c’est "un collectif individuel et exceptionnel" dixit Gérard. Comprenez ceci : décrire les Gérards ou les comprendre ne sert à rien. Il faut en être un. Préparez-vous donc pour l’année prochaine et rejoignez le mouvement !

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