Jeudi 8 novembre, la salle de musique actuelle le Fil de Saint-Etienne accueillait le groupe français éléctro pop General Elektriks avec en première partie, le rappeur Américain Lateef the Truthspeaker qui a présenté son premier album solo Firewire.
Un concert assez intimiste qui s'est passé au Club, avec un public de tous âges assez actif et enjoué.
20h30 : Lateef the Truthspeaker arrive sur scène avec un DJ aux platines, une mélodie très hip-hop soul retentit du mur de son, la voix du rappeur s’installe, le public commence déjà à se titiller. Agréable surprise, pour ma part, vu que je n'avais pris le temps d'écouter son album Firwire : une fusion entre le rock des années 70, la musique rétro des années 80 et un soupçon de funk dans certains morceaux.
Bref, Latheef a su chauffer la salle avec un "Saint-Etienne Makes a noise !" dès son arrivée sur scène. Une mise en appétit physique parfaite avant l'arrivée de General Elektriks.
21h : le groupe finit avec un beau discours Américain sur l'amour "Takes this love and makes a noise for General Elektriks" (je suis désolé, ce sont les seules phrases que je peux retranscrire).
Des sifflements et applaudissements résonnent dans toute la salle, nous remercions Lateef the Truthspeaker et son DJ comme il se doit pour ce beau show et attendons impatiemment la suite des évènements.
Le public a pris le temps de se désaltérer et de faire quelques préparations physiques avant l'arrivée du groupe.
Une préparation utile car nos 5 artistes étaient très animés avec Hervé Salters (chant et clavier) qui, dès le premier titre lancé, sautait déjà comme un lapin, et nous montrait de belles figures de jump tout en jouant du clavier - évidemment cela donne envie de faire la même chose.
Eric Starczan à la guitare électrique était aussi excité et nous a joué son beau solo de guitare, le pied sur une enceinte devant une foule attentive, qui commençait à avoir la bougeotte.
Les musiciens étaient beaux, ils portaient chacun une belle petite chemise avec une jolie cravate, un côté fonctionnaire de bureau avec les stylos dans la poche avant.
Un seul sortait du lot : Jessie Chaton, le bassiste, qui avait un style complètement décalé avec une belle combinaison à rayures rouges et noires, une coupe de cheveux à la Jackson Five que tout le monde rêve d'avoir, une basse transparente, et une chorégraphie sensuelle magnifique en rythme avec la musique.
Enfin, ils avaient tous leurs côtés décalés qui, une fois mélangés, créaient un agréable spectacle.
Le groupe a principalement joué des titres du premier et du deuxième album ("Helicopter", "Little lady"). Ils ont également repris la musique de David Bowie, "Andy Warhol", très belle reprise. Le chanteur assez fan de Andy Warhol a d’ailleurs pensé au nom General Elektriks en rapport à une marque connue façon pop art.
Ils ont ensuite joué leur titre le plus connu "Raid the radio". Je vais passer pour la grande fanatique, mais je vous avoue être partie en courant pour filmer cette belle chanson.
Ils ont ensuite enchaîné sur "Show me your hands" avec la participation du public qui levait les mains en l’air et les bougeait au moment du refrain ; une bonne initiative de faire participer la foule, bien que celle-ci bougeait déjà beaucoup.
Le concert devait se terminer vers 23h mais en réalité a fini à 23h30, après deux beaux rappels du public qui en redemandait.
Je n’ai pas vu l’heure et demi de concert passée et j’avoue que si cela avait duré une heure de plus, j’étais prête et je n’étais pas la seule à l’être.
Je suis ce groupe déjà depuis 3 ans, j’étais vraiment contente de pouvoir enfin les voir en concert. C’était vraiment un très bon concert... |