Première partie : Tétard
Une guitare, un micro et des textes, que faut-il de plus pour que
la musique nous transporte ?
Du talent…
David Tétard en a incontestablement
à revendre !
Souvent intimiste mais jamais anecdotique, il nous fait voyager
en nous contant des petites histoires de tous les jours : ses amours,
ses gros chagrins, ses instants de joie et ses tristesses.

Sur plusieurs morceaux un accompagnement au xylophone complète
l’ambiance musicale, et ces jolies notes égrainées
méthodologiquement semblent battre la mesure des vies dont
nous parle Tétard.
La lune à portée de mains
Un
drôle de Pierrot s’impose parmi les nouveaux artificiers
de la chanson française !
Avec son nouvel album Déguisé
en moi, le groupe aux sonorités éclectiques
percent les murs du théâtre de la place Clichy. Ce
soir-là, Monsieur Lune a décroché
l’Européen.
Derrière ce nom au singulier, il y a Nicolas
Pantalacci, la voix, le colporteur de cet univers musical
et textuel.
Mais
ne vous y trompez pas, si Monsieur Lune se conjugue à grands
coups de Monsieur Moi, le résultat n’est ni étroit
ni confiné.
Certes, certains morceaux joués "A
confesse" dévoilent les traits d’un Monsieur
Lune plus dénudé, à fleur de peau.
Mais c’est avec "Madame Monsieur" ou avec "Comme vous et moi",
que le concert s’emballe et prend toute sa dimension. Des
cordes, des cuivres, des caisses !

Les sons affluent à profusion, en chœur – comment
ne pas songer aux Têtes raides ?
– et distillent dans la salle un flot croissant d’images.
Une émotivité plurielle qu’on partage avec
la plus grande joie.
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