Le Collège des Bernardins propose une exposition collective autour du thème de "L’arbre de vie" présentée en deux temps avec un renouvellement partiel des oeuvres le 18 avril 2013.
Cette exposition en entrée libre résulte d’un dialogue entre le théologien Jérôme Alexandre et les deux commissaires d’exposition Alain Berland et Gaël Charbau sur l'arbre comme symbole de vie en résonance avec le questionnement des artistes contemporains sur le sens de la vie et le rapport au monde.
Sont invités des artistes contemporains de renommée internationale tels Peter Buggenhout et Mark Dion mais également des artistes émergents dont certains présentent des oeuvres produites spécialement pour le Collège des Bernardins dans le cadre de cette réflexion.
L'arbre de vie, de la symbolique au tangible
Symbole universel et intemporel et, de surcroît, matériau, l'arbre inspire les peintres, sculpteurs et plasticiens. Et le chemin est long, en termes d'Histoire de l'Art.
En l'espèce, il commence avec une toile de Séraphine de Senlis, née en 1864, peintre autodidacte et mystique ressortissant au primitivisme moderne et étiquetée "art brut" ("Pommes aux feuilles").
Et il mène à l'installation du plasticien Michel Blazy, né un siècle plus tard, "artiste de l'incontrôlable" qui travaille sur l'éphéméréité et l'aléatoire du vivant ("Le jardin de Sorgho").
Un détour par le petit jardin
permet de voir l'arbre-refuge avec les nichoirs à oiseaux imaginés par des designers, des plasticiens et des architectes et pour le troisième volet du "Commissariat pour un arbre" initié par Mathieu Mercier.
Et puis, entre autres, les créations de trois artistes de génération différente qui entrent en résonance dans la pénombre de l'ancienen sacristie.
De, gauche à droite, "Origine inconnue"
de Clémence Seilles qui décrit son travail comme "un inventaire poétique de matériaux synthétiques pouvant être lu comme une archéologie matérialiste de l’occident contemporain", la vidéo de Jean-Claude Rugirello ("Jardin" dont une image a été retenue comme visuel de l'exposition) et la "Micro-mousse" de Emilie Benoist qui reconstitue un mini éco-système. A noter que des enregistrements sonores de fragments de textes chrétiens sont proposés au visiteur pour accompagner les oeuvres. |