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No cities left  (V2 / Bella Union)  octobre 2004

Au mois de juillet dernier, un ami canadien m’a concocté une compilation incroyable, remplie de groupes aussi talentueux que Metric, Stars, Broken Social Scene ou encore Arcade Fire. Le genre de compil que j’aurais vu de préférence sur une cassette C-90, à écouter dans le walkman ou sur un radio cassette pourri dans la voiture.

Mais bon, le tout figurait sur un cd-r impersonnel. Ce cd a néanmoins été la bande son de mon été.

Le premier groupe qui figurait sur cette compile s’appelait The Dears. Le morceau, "We can have it" était une petite merveille de pop exaltée et exécutée avec une classe hors du commun. Vous imaginez mon état quand j’ai récupéré No Cities Left

Le livret précise que ce disque a été "écrit et réalisé" par Murray A. Lightburn, un garçon à la sensibilité exacerbée, qui a visiblement eu du mal à se remettre des disques des Smiths et de Morrisey.

La séance débute par "We can de have it". Sur l’introduction atmosphérique, la voix de Lightburn n’est pas sans rappeler celle de Damon Albarn, période The Great Escape. S’ensuit un fondu enchaîné sur des arpèges cristallins. Le tout se termine dans un symphonie pop baignée de cordes, de nappes d’orgues et de cuivres, sur lesquels Lightburn égrène ses paroles douces amères : "Jamais les choses ne seront comme on le veut vraiment".

"Who Are You Defender Of The Universe" rappelle encore la glorieuse époque de la Britpop, quelque part entre Blur et Pulp. Pour le moment, le scénario reste classique mais sans faille; le tout est exécuté avec brio. On se prend quand même à sourire quand on pense que ce disque célèbre à sa manière un genre vieux d’à peine dix ans : La Britpop.

"Lost in the plot" porte bien son titre, car dès les premières mesures, on pense sérieusement perdre le fil de l’histoire, tant on se croirait un album du Moz. Tout y est : la mélodie, implacable, et surtout la voix, d’un mimétisme bluffant. La fin du morceau est tout bonnement jouissive. Sur un air fédérateur en diable, Lightburn chante "J’ai promis de ne plus jamais pleurer;".

Sur "The Second part" on a l’impression que le groupe a convié Jarvis Cocker pour un petit rôle (de composition), tant la mélodie rappelle la pop lyrique des Britanniques.

"ExpectTthe Worse/Cos She Is A Tourist" est un titre épique, huit minutes de pop classieuse et racée… Entracte…

L’intro de "Pinned Together, Falling Apart" commence dans un maelstrom proche de Godspeed You Blak Emperor, pour se muer en un morceau de pop délicate. Le reste de la séance est sans surprise seul un soubresaut punk vient troubler l’apparente quiétude de "Never Destroy Us".

Alors que la fin du dernier morceau, "No cities left" approche, et que the end défile sur l’écran, on a un peu la même sensation que lorsque l’on ressort de Kill Bill de Tarantino : on ne peut s’empêcher de questionner son obsession pour les film de kung fu . Mais on se dit qu’après tout on a passé un bon moment et on est épaté par la maestria du cinéaste.

No Cities Left laisse un peu la même impression. En réfléchissant un peu, on se dit qu’il n’y avait pas que des choses mauvaises dans la Britpop. On repense alors à cette fameuse compil, sur une cassette C-90, dans la voiture d’un pote, on écume la côte bretonne au son de Blur, Pulp, Gene…

Et puis on se dit que l’on va chérir ce No Cities Left des Dears en souvenir du bon vieux temps….

 

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Julien P.         
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