Pour se faire une idée de ce que font les Parquet Courts, il est intéressant d'aller sur un site de vidéos en ligne pour y retrouver leur performance live chez KEXP, disponible sur la chaîne de la célèbre radio américaine. 30 minutes à fond, le temps d'une dizaine de chansons. Que des tubes héritant autant du rock américain (les garçons sont texans et vivent à New York) que du punk anglais.
Vu, revu et mille fois entendu me direz-vous. C'est vrai. Le truc, c'est que les gars sont super bons, ont des dégaines à la Damon Albarn et sortent un son hérité autant des Ramones que des Pistols, du rock des early 70's que de Weezer pour le sens des mélodies simplissimes et complétement géniales à la fois. Cet album est totalement jubilatoire et régressif et il est inutile d'aller chercher des références du passé pour décrédibiliser l'ensemble, ça ne marchera pas !
"Borrowed thyme" devrait suffire à vous faire plonger dans le rock énergique, naïf et efficace des Parquet Courts. Aussi facile à comprendre qu'à mémoriser. Le groupe ne s'encombre pas d'accords, ni d'arrangements inutiles. Les morceaux tiennent sur des gimmicks imparables sans chercher la puissance des décibels à tout prix et une énergie que l'on espère rester longtemps l'âme de ce jeune groupe qui nous arrive sans qu'on l'attende et qui se pose d'emblée comme ceux que l'on espérait pour venir botter les fesses des Strokes, devenus désormais plus matures et moins excitants.
Sur ce, je vous laisse, je vais me refaire 30 minutes de cure de vitamines rock. A Parquet Courts, chronique courte, en espérant qu'elle soit aussi efficace sur votre désir d'achat que le disque le sera sur votre envie de danser. |