Dans le Nord, on se réchauffe comme on peut. Hors de (presque) tous clichés (il fallait bien une bière pour se réchauffer), rencontre décomplexée et bourrée d'humour avec les 4 membres du groupe de métal pas-de-calaisien et pas communs : Sébastien (voix et textes), Jonathan (guitare), Thibault (batterie) et Jérémy (basse). On y parle du groupe, de leur premier EP et de Bézu. (Si si c'est vrai !) De quoi vous donner envie de pogoter les grenouilles !
Comment est né Fireback ? Vous avez récemment accueilli un nouveau batteur ?
C'est une longue histoire d'amour ! A l'origine, un premier groupe Mad Men formé par Seb et Jérémy, rapidement disloqué. Nous avons fait quelques concerts puis le tremplin du Foxy Festival de Vingles en 2011, remporté malgré une participation complètement hasardeuse. Guillaume, le premier batteur, nous a quittés et a été remplacé par Fabien qui a accepté de nous dépanner pendant une année et que nous remercions vraiment pour ça. Aujourd'hui, nous accueillons Thibault, un ami d'enfance. On est surtout des copains de fac, de bars, de foot. (rires) On partage une même vision des choses et une envie de faire monter en puissance un groupe solide.
Quels sont vos goûts musicaux, vos références ?
Eclat de rire et réponse collective : Justin Bieber, Johnny Halliday, Guy Marchand !
Plus sérieusement ?
Sébastien : A day to remember, Still Rising, Black Bomb A, Marylin Manson, Rammstein...
Jonathan : Betraying the martyrs, As blood runs black, Asking Alexandria, Pantera, Metallica...
Thibault : Carnifex, ACDC, Scorpions, Trust, Dimmu Borgir, Cradle of Filth ; et des trucs plus trash, brutal death ou death core.
Jérémy : Metallica, Korn, ACDC, Scorpions, les Guns... mais aussi des trucs plus rockabilly : Johny Cash, Eddie Cochran... Voire carrément années 80 : Queen, Bowie, Emile et Image (rires)
Pour la composition, on va plutôt s'inspirer de riffs plus brutaux, plus syncopés.
Et pour les textes, qu'est-ce qui t'inspires ?
Sébastien : Quand j'ai un passage à vide, j'appelle un copain, et on ouvre une bouteille de vin. Cela peut être un truc social qui m'énerve, comme dans "Wake up" ou "Coke 40", après il n'y a pas vraiment de règles. Notre seule angoisse aujourd'hui est de fixer définitivement le morceau, on a toujours la démangeaison de le retravailler, de l'améliorer.
Vous avez un fantasme de collaboration ? Là tout de suite, vous voudriez monter sur scène avec qui ?
Metallica ou Black Bomb A, avec George Michael en première partie ! (rires)
Un morceau que vous voudriez reprendre sur scène ?
Unanimes : A la queue leu leu ! (fou rire général) Sérieusement, on a répondu ça récemment dans une radio locale et plus ça va plus on y pense, ce serait complètement décalé ! Le métal, c'est aussi ne pas se prendre au sérieux.
Un mot de la fin ? Quelle évolution pour Fireback ?
On en a un peu marre des clichés sur les métalleux, ce qu'on voudrait c'est faire de la scène, donner de l'énergie au public qui nous la renvoie un peu comme les Wampas, ça se perd aujourd'hui. On veut du bordel dans la foule ! Leur donner envie de bouger, c'est tellement frustrant un public de zombies. Les restrictions de décibels réduisent vraiment les possibilités de concert, c'est dommage.
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