Oui, c’est vrai, je ne suis pas très assidu dans mes chroniques EP. Les CD s’accumulent et je n’en fais que trop rarement. Du coup, je me retrouve à parler de CD récents à côté de CD datant de décembre.
Mais ce n’est pas grave, l’important est de découvrir du bon son, même si c’est en retard par rapport aux autres !
Pagan Poetry The Unseen EP (Autoproduit, octobre 2013)
Univers onirique à la Björk, OVNI inclassable. Expérimentations pop et électro et arrangement orchestral. Une musique très riche qui fait très bande originale de film un peu mystique. C’est grandiose et délicat mais surtout très puissant (surtout cette voix qui oscille entre les deux). Peut-être parfois un peu grandiloquent. C’est bien mais je l’écouterais pas trois fois d’affilé, car c’est parfois presque trop riche.
Plutôt pas mal…
GYM Pygme EP (Play It Loudly Records, décembre 2013)
Trio Lillois qui balance un électro rock rageur. Un croisement bourrin entre une disco-pop et New Order. Un son brutal et ultra synthétique mais pas dénué de groove. Un rouleau compresseur pour dancefloor qui va tout ravager à grand coup de synthé et de basse qui ravage tout.
Vraiment très cool !
Nick Mulvey Fever to the Form EP (Fiction Records, février 2014)
Nick Mulvey que l’on connaissait à travers Portico Quartet abandonne le jazz complexe et les expérimentations rythmiques pour s’adonner en solo à une folk épurée et sophistiquée.
C’est très calme et dépouillé mais l’anglais sait ajouter des rythmes africains ou sud-américains pour habiller ses mélodies. Parfois, on part dans des mantras un peu hypnotiques sans être monotones puis on revient dans sa folk douce et mélancolique.
A suivre.
Rise of the Northstar Welcame [Furyo State Of Mind] (mai 2014)
Après deux EP de très très bonne facture, Rise of the Northstar sera bientôt de retour avec un véritable premier album.
Pour s’échauffer un peu les oreilles avant l’invasion totale, on a le droit à un premier extrait sous forme de clip (comme à leur habitude, un clip de super bonne qualité, totalement autoproduit comme leur musique, une bonne leçon de DIY qui met à l’amende les groupes avec toute une structure derrière eux).
C’est toujours du gros son hardcore avec des influences diverses et variées allant de Suicidal Tendencies, en passant par Slayer ou du bon gros hip-hop à la Cypress Hill. On sent qu’un gros travail a été fait sur la voix qui est encore mieux posée qu’avant et sait varier entre hurlements, chants scandés ou rappés. C’est brutal, lourd et à la fois dansant (enfin dansant pour ceux qui aiment bouger leurs culs sur ce genre de son).
Vivement la suite. |