Gem Club avait déjà bercé nos nuits de mélodies aussi planantes que mélancoliques, il y a quelques années. Les voilà de retour avec un album majestueux et envoûtant, In roses.

Pas de tube à chercher sur ce disque ceci dit, mais plutôt un ensemble, une ambiance qui ne vous lâchera pas du début à la fin qui pourrait passer pour monotone à quelques oreilles distraites mais qui ne manquera pas au final de vous pousser à rejouer encore et encore ce disque.

Si c'est un garçon qui chante, Christopher Barnes, on pense pourtant souvent, par les arrangements feutrés de cordes et la voix haut perchée aux disques de This Mortal Coil, ce collectif de chez 4AD qui a sorti trois superbes disques, il y a fort longtemps (mais toujours hautement recommandables).

Plein d'élégance, fluide, mélodique et accessible, ce disque est un peu le pendant d'un Red House Painters en moins aride, comme si l'esprit du disque était niché au fin fond de l’Amérique mais qu'il s'exprime avec des armes de pop plus anglo-saxonne. Si vous êtes comme moi passé à côté de la sortie de ce disque en début d'année (parce que tout portait à croire à un disque chiant) alors foncez réparer cette erreur. Ce disque est beau tout simplement.