Biarritz, sustain de fraîcheur et d'authenticité, la nature y garde son droit en accord avec les hommes qui en puisent leur énergie de symbiose. Le surf, la musique, les visages vivifiés par l'iode font partie intégrante des biarrots et stimulent la créativité d'une nouvelle vague rock qui ne déjoue pas de ses influences.
Les inspirations outre-Atlantique parviennent sur la côte basque par l'océan dépourvu d'obstacle, le rock se teinte de notes Beach Boys remis au goût du jour par un vent de fraîcheur, jeune et ambitieux. The Dedicated Nothing percute ainsi le sol d'un rock made in France indéniablement emprunt de subculture conjointe d'une atmosphère californienne. Le label signant ici n'en démentira pas puisqu'il s'agit de celui intimement lié à la marque Quiksilver : Drop In.
Telle une vague à rouleau, le rock des Dedicated Nothing apparait bondissant, hésitant, tremblant, puissant, puis déferlant d'une écume frémissante. C'est ce rock propre et tintant qui nous entraîne sans relâche au fil des titres de Dawn To Dusk. Indéniablement emprunt des Strokes, certains morceaux comme "When We Were Kings" et "Hopes" s'ajustent d'une partie mélodique entêtante avec toujours cette énergie qui propulse davantage les riffs. Les quatre gars de Biarritz y mettent vraiment du leur sur chaque morceau et les exaltent d'une sincérité expressive, ce qui s'entend nettement sur le chant.
Miki Dora, figure de proue du mouvement subculture californien exilé en côte basque, n'en démentirait pas sur l'authenticité de ce bien nommé groupe, The Dedicated Nothing, qui promet une reconnaissance certaine au-delà d'un microcosme bien trop peu entendu à travers l'hexagone.
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