Musique sep Théâtre sep Expos sep Cinéma sep Lecture sep Bien Vivre
  Galerie Photos sep Nos Podcasts sep Twitch
 
recherche
recherche
Activer la recherche avancée
Accueil
 
puce puce
puce Björk
Vulnicura  (One Little Indian Records)  janvier 2015

Après un projet aussi titanesque que courageux, Björk avait réussi avec Biophila à monopoliser l'industrie du "cool" et ceux sur tous les fronts : applications pour Smartphone, exposition au MOMA, concerts interactifs, autant de fronts sur lesquels l'artiste avait su ménager  un équilibre entre la musique pop et les expérimentations avant-gardistes pour lesquelles elle est célébrée.

Cette héroïne moderne, aux développements conscients, parfois mystiques et toujours courageux,  a, à de nombreuses reprises, su surprendre son public en se réinventant de façon inlassable. C’est bien simple, Björk même aux yeux de ceux qu’elle laisse de marbre, incarne le mouvement, le renouveau,  l’étrange et le surprenant. Une entité qui,  par bien des aspects, surpasse le simple humain.

Et pourtant avec Vulnicura, l’artiste islandaise livre sans aucun doute son album le plus personnel. Oui, celui-ci traite de sa rupture d’avec Matthew Barney et dans un sens, empreinte l’esprit retors et analytique d’un ethnologue et documente toutes les étapes inhérentes à une rupture. Pour autant, l’album traite bien d’un drame personnel, des états d’âmes de l’artiste et de sa façon de surmonter les épreuves imposées à son cœur blessé.

On parle donc ici d'un pathos qui frappe fort, tout en se divisant en trois étapes lors desquelles l'album s’épanche sur les différents points clefs de la séparation. Depuis les prémices de l'éloignement, en passant par la reconstruction et sans oublier l'inévitable rupture en elle-même.

Techniquement, l'album charmera les fans de l'artiste qui reconnaitront des développements proches des albums Homogenic et Vespertine en grande partie grâce à l'omni présence des instruments à cordes. L'artiste affirmant elle-même être devenue une mordue de violon, s'est en effet acharnée après sa rupture, à écrire et composer partition sur partition pour violons.

Mais, Vulnicura n'est en aucun cas un rétropédalage de la part de Björk et s'exprime plutôt comme la somme de toutes ses expériences. Depuis les doublages vocaux aventureux présents sur "Atom Dance" qui rappelleront l'album Vokuro, à la présence discrète mais indéniable de l'électronique.

L'opus, malgré son sujet, reste à bien des égards un jubilé. Une cour de récréation dans laquelle les touches d'Arca et de The Haxxan Coak ("The Family") ne transgressent en aucun cas l'identité musicale de Björk. De son côté, l'artiste réaffirme son style vocal unique sur des titres que l'on imagine inapte pour tout autre artiste ("Notget") et réussit à sublimer la plupart des productions. Voix glacée et propos brisés réussissent à évoquer souffrance et passion tout à la fois. Alors que sa légendaire souplesse vocale convainc une fois de plus, Björk et son Vulnicura signe un opus vibrant, voire proprement transcendant.

 

A lire aussi sur Froggy's Delight :

La chronique de l'album Mount Wittenberg Orca de Dirty Projectors - Björk

En savoir plus :
Le site officiel de Björk
Le Soundcloud de Björk
Le Myspace de Björk
Le Facebook de Björk


Stéphane El Menshawi         
deco
Nouveau Actualités Voir aussi Contact
deco
decodeco
• A lire aussi sur Froggy's Delight :


# 14 avril 2024 : En avril, de la culture tu suivras le fil

Un peu de soleil, des oiseaux qui chantent, le calme avant la tempête olympique. En attendant, cultivons-nous plutôt que de sauter dans la Seine. Pensez à nous soutenir en suivant nos réseaux sociaux et nos chaines Youtube et Twitch.

Du côté de la musique :

"Kit de survie en milieu hostile" de Betrand Betsch
"Let the monster fall" de Thomas de Pourquery
"Etat sauvage" de Chaton Laveur
"Embers of protest" de Burning Heads
"Sin miedo" de Chu Chi Cha
"Louis Beydts : Mélodies & songs" de Cyrille Dubois & Tristan Raës
"Arnold Schönberg : Pierrot lunaire" de Jessica Martin Maresco, Ensemble Op.Cit & Guillaume Bourgogne
"C'est pas Blanche-neige ni Cendrillon" de Madame Robert
"Brothers and sisters" de Michelle David & True Tones
"Prokofiev" de Nikita Mndoyants
"Alas" de Patrick Langot, Alexis Cardenas, Orchestre de Lutetia & Alejandro Sandler
"Symptom of decline" de The Black Enderkid
"Tigers blood" de Waxahatchee
"Not good enough" de Wizard
et toujours :
"Le carnajazz des animaux" de Dal Sasso Big Band"
"Deep in denial" de Down To The Wire
"Eden beach club" de Laurent Bardainne & Tigre d'Eau Douce
"Ailleurs" de Lucie Folch
"Ultrasound" de Palace
quelques clips en vrac : Pales, Sweet Needles, Soviet Suprem, Mazingo
"Songez" de Sophie Cantier
"Bella faccia" de Terestesa
"Session de rattrapage #5", 26eme épisode de notre podcast Le Morceau Cach

Au théâtre

les nouveautés :
"Tant que nos coeurs flamboient" au Théâtre Essaïon
Notes de départs" au Théâtre Poche Montparnasse
"Les chatouilles" au Théâtre de l'Atelier
et toujours :
"Come Bach" au Théâtre Le Lucernaire
"Enfance" au Théâtre Poche Montparnasse
"Lîle des esclaves" au Théâtre Le Lucernaire
"La forme des choses" au Théâtre La Flèche
"Partie" au Théâtre Silvia Monfort
"Punk.e.s" Au Théâtre La Scala
"Hedwig and the angry inch" au théâtre La Scala
"Je voudrais pas crever avant d'avoir connu" au Théâtre Essaïon
"Les crabes" au Théâtre La Scala
"Gosse de riche" au Théâtre Athénée Louis Jouvet
"L'abolition des privilèges" au Théâtre 13
"Lisbeth's" au Théâtre de la Manufacture des Abbesses
"Music hall Colette" au Théâtre Tristan Bernard
"Pauline & Carton" au Théâtre La Scala
"Rebota rebota y en tu cara explota" au Théâtre de la Bastille
"Une vie" au Théâtre Le Guichet Montparnasse
"Le papier peint jaune" au Théâtre de La Reine Blanche
des reprises :
"Macbeth" au Théâtre Essaion
"Le chef d'oeuvre inconnu" au Théâtre Essaion
"Darius" au Théâtre Le Lucernaire
"Rimbaud cavalcades" au Théâtre Essaion
"La peur" au Théâtre La Scala

Une exposition à la Halle Saint Pierre : "L'esprit Singulier"

Du cinéma avec :

"Amal" de Jawad Rhalib
"L'île" de Damien Manivel
zt toujours :
"Le naméssime" de Xavier Bélony Mussel
"Yurt" de Nehir Tuna
"Le squelette de Madame Morales" de Rogelio A. Gonzalez

et toujours :
"L'innondation" de Igor Miniaev
"Laissez-moi" de Maxime Rappaz
"Le jeu de la Reine" de Karim Ainouz
"El Bola" de Achero Manas qui ressort en salle
"Blue giant" de Yuzuru Tachikawa
"Alice (1988)" de Jan Svankmajer
 "Universal Theory" de Timm Kroger
"Elaha" de Milena Aboyan

Lecture avec :

"L'origine des larmes" de Jean-Paul Dubois
"Mort d'un libraire" de Alice Slater
"Mykonos" de Olga Duhamel-Noyer
et toujours :
"Des gens drôles" de Lucile Commeaux, Adrien Dénouette, Quentin Mével, Guillaume Orignac & Théo Ribeton
"L'empire britanique en guerre" de Benoît Rondeau
"La république des imposteurs" de Eric Branca
"L'absence selon Camille" de Benjamin Fogel
"Sub Pop, des losers à la conquête du monde" de Jonathan Lopez
"Au nord de la frontière" de R.J. Ellory
"Anna 0" de Matthew Blake
"La sainte paix" de André Marois
"Récifs" de Romesh Gunesekera

Et toute la semaine des émissions en direct et en replay sur notre chaine TWITCH

Bonne lecture, bonne culture, et à la semaine prochaine.

           
twitch.com/froggysdelight | www.tasteofindie.com   bleu rouge vert métal
 
© froggy's delight 2008
Recherche Avancée Fermer la fenêtre
Rechercher
par mots clés :
Titres  Chroniques
  0 résultat(s) trouvé(s)

Album=Concert=Interview=Oldies but Goodies= Livre=Dossier=Spectacle=Film=