Après quinze années passées au sein de Chokebore, Troy Von Balthazar a donc décidé de prendre des vacances et de se lancer dans une aventure solo. Ses premières tentatives sont regroupées sur un Ep prometteur et annonciateur d'un album attendu mais qui ne sortira qu'au mois de septembre prochain.
C'est donc seul avec sa guitare et quelques effets que le bonhomme investit la scène de la Guinguette.
Pendant près d'une heure, Troy joue ses compositions dépouillées, proches de ce qu'il pouvait faire sur les morceaux lents et mélancoliques de son ancien groupe. Mais Troy profite également de sa nouvelle liberté pour expérimenter.
Ainsi, de nombreuses compositions sont ornées de boucles et de boites à rythmes maladifs et patraques. Le garçon est habile dans cet exercice de style qui peut très vite s'avérer fastidieux. Il lui arrive même à faire des miracles avec des bouts de ficelles, comme sur ce morceau où il chante sur un piano enregistré sur un dictaphone.
Et puis il y a l'inégalable charisme de l'hawaiien qui donne physiquement vie à ses morceaux. Une jeune et charmante demoiselle rejoindra Troy avec une guitare pour deux compositions à la beauté gracile. Sur son dernier morceau, Troy termine par une pirouette, visiblement réitérée à chaque performance scénique.
Sur son rappel Troy s'amuse avec ses effets et triture sa voix à outrance… Ne ratez pas ce garçon s'il passe près de chez vous…
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