Au dos de la très belle pochette de ce disque réalisée par Olivier Bonhomme, il y a un chat, beau symbole pour cette musique féline, agile et gracile. Cet album qui aurait très bien pu ne rester qu’une session enregistrée et laissée dans les placards est le témoin d’une musique jazz vivante, cohérente, hard-bop, à la verve élégante. Une musique ouverte, sans compromission.
Ce Watt’s est d’abord la réunion de jeunes musiciens virtuoses Français, tous de grand talent, emmenés par le pianiste Fred Nardin (The Amazing Keystone Big Band, Switch Trio, Jean-Philippe Scali 5tet… également compositeur et arrangeur, notamment pour le dernier disque de Véronique Hermann Sambin), par le quartet (avec Patrick Maradan à la contrebasse et Romain Sarron à la batterie) du saxophoniste Jon Boutellier (The Amazing Keystone Big Band…) et accompagnés par Bastien Ballaz au trombone, David Enhco à la trompette et l’excellente, la superbe, la charmante, la etc. etc. etc. Cécile McLorin Salvant au chant.
Une réunion d’amis qui ont l’habitude de jouer ensemble et cela s’entend. Le résultat est un magnifique disque au swing tout en subtilité ("Watt’s", "Not So Cold", "Round Twenty Blues", blues au tempo rapide tout en arabesques), à la clarté des timbres ("The Gentleman is a dope"...) à l’architecture tout en contraste ("East Of The Sun", "Chinoiserie" de Duke Ellington) et aux mélodies recherchées, sophistiquées. L’alchimie des timbres fonctionne parfaitement, la ligne est claire. On ferme les yeux, le palpitant se met à accélérer, on a la chair de poule… Superbe !
Cette semaine, c'est le retour de la MARE AUX GRENOUILLES, vendredi soir à 21h en direct sur Twitch, c'est gratuit alors on compte sur vous ! D'ici là, voici le programme de la semaine. Retrouvez-nous aussi sur nos réseaux sociaux !