Un nouveau disque d'Arno, c'est comme passer une soirée au bar à bières. Il y est question de blondes, de rousses ou de brunes, une soirée de rêve pour "un chanteur de charme raté".
John Parish est de nouveau aux manettes pour ce nouvel opus, Human Incognito, on se dirigera donc vers le pub où il sera question de lager et de heavy, plutôt que de pils et de bières d'abbaye au Supra Bailly de Bruxelles.
On commencera par une vraie heavy, un peu sombre, servie dans un verre poisseux qui colle au comptoir, "I'm just an old motherfucker". Ce blues en anglais, teinté d'un peu de français, suffit à faire de Human Incognito un incontournable.
La fermentation des différentes chansons donnent des saveurs et des couleurs différentes. Une douce ivresse gagne, malgré la brume un peu grise qui parfois envahit le pub. "Je veux vivre dans un monde sans papiers, et où mon foie arrête de pleurer", suivie d'une blanche non filtrée, intitulée de manière saugrenue, "Never trouble trouble".
Il est temps de faire une pause. On se lève et on oscille entre les tables, "Dance like a goose". On revient, "Ask me for a dance", le plancher n'est plus vraiment droit. On s'assoit et on discute, d'"Une Chanson absurde". "J'ai vu un poisson mouillé". On n'a pas vu la soirée passer, mais il n'y a pas que le poisson qui n'est plus étanche. Alors pour terminer la galette "Santé" !
Il est temps de rentrer, l'alcool rend tendre. Retrouver Arno, Human incognito ou ne plus savoir exactement qui on est et perdre la tête.
Avec la mort de Lynch, c'est un pan entier de la pop culture qui disparait, comme ça, sans crier gare. Il reste de toute façon sa discographie qui n'a pas attendu sa mort pour être essentielle. Pour le reste, voici le sommaire. Retrouvez-nous aussi sur nos réseaux sociaux !