Pelican est de retour à Paris après quelques années de silence, une grande soirée s'annonce à la Maroquinerie !
Pelican a l'art de raconter des histoires et offrir des images sans l'usage d'un seul mot, évoquer des paysages sonores, se lancer en fuites cathartiques sur la crête des vagues d'accords fortement low-tuned et de riffs qui se découpent sur le magma puissant des basses : le post-metal est en excellente forme, malgré l'âge !
Les quatre Illinois nous accompagnent pendant environ une heure et demie dans un voyage qui s'arrête principalement sur les dernières sorties, Forever Becoming et The fire in our throats will beckron the thaw, même si au départ le gros coup (littéral !) est confié à "Dead between the walls" de City of Echoes, certainement l'album le plus représentatif du groupe.
Des oreilles profanes pourraient se perdre, incapables de trouver un chemin, enlevées dans le tourbillon d'échanges de temps et d'atmosphères, dont nous en avons fait notre étendard. Beaucoup de puissance, de contrôle des moyens, de transport : dix morceaux qui laissent sans souffle, seulement un sens de domination absolue.
Encore une paire de chansons repêchées parmi les vieilles perles du passé et on termine même avec "Mammoth" de leur Untitled EP de 2003. Welcome back guys !
A signaler en première partie les ravageurs Wiegedood, des Belges au coeur noir comme le black metal enveloppant et étouffant qu'ils proposent. Plus versant USA que Norvégien, le trio sait faire mal : vraiment à surveiller !
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