Alors là, les ami(e)s, je suis hypra heureux… En effet, j’ai eu la chance de tomber sur un groupe qui m’était absolument et totalement inconnu : Purple. Et je remercie Froggy’s Delight pour cette découverte !
Alors Purple, c’est un trio avec une chanteuse-batteuse et un guitariste et un bassiste. Je les vois les gros blagueurs arrivés avec leur gros sabots de machos. Oui, c’est une fille qui chante et qui joue de la batterie et c’est une très bonne chose.
"Backbone" qui ouvre l’album est plus dans la veine pop, ce qui n’est pas forcément une mauvaise chose, mais "Mini Van" me fait penser à du (bon) Red Hot Chili Peppers avec une rythmique funk-rap ou ce que tu veux, il y a aussi de ça avec "Be Empty", mais en bien plus rock.
La voix de la chanteuse peut aller de sucré à rugueux (oui, j’invente mes échelles, je suis comme ça). Il n’y a pas que la voix, le guitariste est excellent, de bons solo, bien placés.
Dans l’esprit pop-rock-punk vous trouvez "Bliss", tout comme "Bodacious" le titre éponyme de l’album, avec un petit supplément bien sympa avec une voix bien grasse, rock comme j’aime. Il y a même des influences ragga quand on écoute "Pretty Mouth" et j’avoue que ce n’est pas désagréable.
"Birthday" est nettement plus rock, je suis plus fan de ce type de morceau, mais bon, ça c’est mon côté fleur bleue, je n’y suis pour rien, et je ne te parle pas de "Geniva", alors là le morceau me met la patate pour la journée, c’est vraiment bon. Je ne sais pas si c’est le guitariste ou le bassiste, mais le chant y est aussi sûrement pour beaucoup (non, je ne suis pas macho et je ne dis pas que la fille chante mal, loin de là) et puis après le solo, ça part bien.
Les morceaux s’enchaînent bien, pas de longueur, ça bouge bien et j’aime ça. Le morceau final est une tuerie, je regretterais presque que tout l’album ne soit pas aussi déjanté, le trio nous assène un bon gros coup de massue pour finir en beauté, une voix de folie, éraillée comme je les adore, une énergie de dingue et c’est une bonne chose, rien de tel que ce "Feel the low" pour terminer en beauté ce deuxième album du trio Texan.
Sincèrement, les 11 titres méritent le détour et Brewer (la chanteuse pour ceux qui n’auraient pas suivi) mène la charge avec une énergie qui fait plaisir à entendre et parfois cette voix forgée au papier de verre et au sirop. C’est bon, c’est pop, rock, punk, indie et surtout authentique.
Je ne peux terminer cette chronique sans vous parler de la pochette (en fait, je ne voulais pas, mais notre grand patron a insisté lourdement alors voilà, il y a la pochette….). Comment la décrire ? Ben, c’est un ananas avec une machette et un fond… Bref, ne vous y fiez pas, le contenu est nettement meilleur que le contenant et là, je m’exprime librement !
# 14 avril 2024 : En avril, de la culture tu suivras le fil
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