Petit moment d'hésitation pour ce groupe vieillissant car sur les routes depuis 1983, avec une petite pause de 1993 à 2000 durant laquelle certains se sont aventurés en solo. Difficile d'y aller les yeux fermés et pourtant...
Ce nouvel album fait suite à celui de 2011 et arrive néanmoins à nous surprendre tant la magie du groupe continue d'influer sur le public. Autant le premier titre particulièrement réussi nous entraîne dans cet univers où mélodie, paroles parfaitement scandées et une rythmique mise en avant sur tous les titres ne sont qu'une entrée en matière, autant le second nous plonge définitivement dans un moment plaisant, hors du temps car à en croire les médias, la pop serait reine et ne laisserait pas sa place à quiconque ne sait pas se trémousser.
The Waterboys fait partie de ces groupes qui donnent envie de rentrer en communion avec le public dans une salle ou un stade. On a peu de peine à s'imaginer la bonne ambiance plaisante et communicative. L'album nous entraîne de petites ritournelles en titres aboutis avec plusieurs points communs : on y trouve toujours une mélodie, une rythmique efficace qui peut porter le morceau mais chaque titre reste en tête durant les secondes qui suivent sa fin, un peu comme une caudalie.
Le chanteur nous montre la facilité qu'il a encore à jouer avec sa voix légèrement éraillée mais qui ne flanche pas, toujours juste et intelligible. Les textes font clairement partie de l'album. "Rosalind" fait clairement partie des chansons qui deviennent directement des standards du groupe alors qu'on parle du dernier album en date du groupe. L'un des rares groupes qui soit apte à jouer son dernier album intégralement sur scène et que chacun y trouve son compte.
Le printemps, les giboulées de mars, les balades au soleil ... la vie presque parfaite s'il n'y avait pas tant de méchants qui font la guerre. Pour se détendre, cultivons nous !. Ajoutons à cela nos chaines Youtube et Twitch et la semaine sera bien remplie.