Dans la galerie des donateurs du Musée du Cinéma, la Cinémathèque française présente un florilège des plus belles pièces de sa collection relative au cinéma japonais.
Intitulée "L'Ecran japonais - 60 ans de découvertes", elle s'articule autour des trois pôles chronologiques correspondant aux rétrospectives intervenues à la Cinémathèque au cours des années 1963 ("Chefs d'oeuvre du cinéma japonais"), 1971 ("75ème anniversaire du cinéma japonais") et 1983 ("Le cinéma japonais de ses origines à nos jours").
Jacques Ayroles, responsable du Département des Affiches qui en assure le commissariat, a donc constituer un florilège des plus belles pièces de la collection de la Cinémathèque pour brosser un panorama de la production nippone des six dernières décennies des "Sept Samouraïs" d'Akira Kurosawa au "Voyage de Chihiro".
Dans une scénographie fluide, le visiteur pourra notamment admirer les kimonos-costumes des films "Kagemusha" et "les Portes de l'Enfer", découvrir des photos de tournage et visionner des extraits de films.
Et surtout les affiches originales et psychédéliques des années 1960, dont celles de Tadanori Yokoo pour le "Journal du voleur de Shinjuku" de Nagisa Oshima, figurant partiellement sur le visuel de l'exposition, et celle, ressortant à l'Art nouveau revival de l'époque, signée Fukaï, pour le magnifique "Belladonna de la tristesse" de Eiichi Yamamoto dont une version restaurée a été récemment programmée en France.
D'ailleurs "Belladonna" figure dans la sélection de films, et plus précisément des copies japonaises vintage, effectuée par le réalisateur Pascal-Alex Vincent et bornée par le maître Kurosawa, de "Rashomon" à "La Femme de la plaque argentique", qui scanderont l'année |