It’s Immaterial
(Ghostly International) octobre 2016
Black Marble est devenu un projet solo (ne reste que Chris Stewart), est passé de chez Hardly Art à Ghostly International label plus électronique mais surtout a déménagé de la côte Est à la côte ouest des Etats-Unis. Un changement qui se ressent dans l’ambiance générale du disque gardant pourtant ce qui en fait son ADN soit un mélange de cold wave, minimal wave et de synth-punk.
Des changements qui marquent aussi l’évolution esthétique de Black Marble, au début très référencée rappelant la fin des années 70 et le début des années 80 : les prémisses du label Mute ou des groupes comme Silicon Teens ou Solid Space mais également The Cure, New Order ou The Sisters Of Mercy et contribuent à rendre plus lumineuse la musique de Chris Stewart. Le musicien Américain se la joue à l’économie. Portés par des programmations synthétiques et métalliques et des bases rythmiques souvent réduites à une simplicité obsédante, les morceaux tiennent sur des mélodies presque minimales et une voix avec juste ce qu’il faut de réverbe devenant de plus en plus fantomatique, bien que paradoxalement plutôt mise en avant.
It’s Immaterial, sans être profondément exceptionnel, crée une sorte de malaise, quelque chose de suffocant, d’oppressant presque. Comme si la vie se résumait à une conduite même pas effrénée sur une autoroute binaire ou à une mélancolie sur la piste de danse. Ce disque se révélant à force brillant comme l’éclat d’un coucher de soleil sur du marbre noir strié de lignes blanches.
# 21 avril 2024 : Des beaux disques, des beaux spectacles, une belle semaine
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