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PlayStation 4  (Sony Interactive Entertainement)  déembre 2016

Attendu depuis près de 8 ans par les admirateurs d’Ico et de Shadow of the Colossus, Fumito Ueda et son équipe nous livrent enfin The Last Guardian. Sorti juste avant noël, The Last Guardian est définitivement un jeu à part auquel il faut absolument jouer.

Ne perdons pas de temps, l’évidence est là, The Last Guardian est un pur chef-d’œuvre du fait de graphisme fabuleux, du fait de son histoire aussi, celle d’un enfant et d’une énorme bestiole qui va l’accompagner tout au long du jeu. Jeu hors-norme, histoire et duo hors-normes, tout est présent dans ce jeu pour nous régaler. L’attente fut longue, on en salive déjà…

Le jeu débute avec le réveil de l’enfant au fond d’une grotte. A ses côtés se trouve une immense bestiole, un mélange de chat et d’oiseau. La bestiole semble faire peur à l’enfant, elle souffre et gémit. On se demande quoi faire, partir, échapper à la bête immense dont les gémissements ne rassurent pas. On tourne dans la grotte, on s’approche de la bestiole farouche… Très vite, l’enfant va se rendre compte que son salut, sortir de cette grotte ne pourra se faire qu’avec l’aide de la bestiole.

Il va falloir l’apprivoiser, la soigner, lui donner confiance, la rassurer. Le petit garçon, lui donne à manger, tout au long du jeu d’ailleurs, et l’aventure commence véritablement pour ces deux inséparables. L’enfant lui donne un nom, ce sera Trico, et pourra l’appeler tout au long de l’aventure avec une touche dédiée pour cet appel.

Enfermés dans une citadelle immense aux graphismes somptueux et dénivelés impressionnants, le monde que l’on découvre  est grandiose et fabuleux avec des dimensions pharaoniques qui nous font tourner la tête, dans le bon sens du terme. La nature des ruines est variée, grottes, tours, ponts suspendus, escaliers gigantesques. On en prend plein les yeux. L’exploration reste douce, souvent basée sur la contemplation, l’immersion devenant presque religieuse.

L’enfant va devoir faire souvent appel à Trico pour s’en sortir, échapper à d’étranges soldats qui n’ont de cesse de l’enfermer. A deux on est plus fort. Trico lui obéit et l’aide souvent, jouant un rôle primordial dans les quelques combats du jeu. Il sa faufile partout, et d’une agilité sans faille et prend souvent l’enfant sur son dos. Une réelle complicité s’installe entre eux au fil de l’aventure.

Vous l’avez compris, ce jeu est une histoire d’amitié entre un enfant et une bestiole qui apprennent à se comprendre tout au long du jeu, qui communiquent même si parfois la bestiole ne répond pas toujours aussi vite qu’on le voudrait. Cette complicité entre les deux est évolutive tout au long du jeu. Cela se traduit par des scènes très émouvantes entre les deux.

La jouabilité de The Last Guardian tourne principalement autour de la relation entre l'enfant et Trico. Il est possible d'indiquer des actions à l'animal, seul moyen d'avancer dans les ruines qui entourent le joueur. Sauter, avancer, s'asseoir, se calmer, chacune de ces possibilités peut avoir une importance à un moment ou un autre, même si Trico réagit souvent de sa propre initiative. Loin d’être parfaite, avec une caméra capricieuse parfois mais cela s’estompe devant l’intensité qui ressort de cette aventure et du plaisir que l’on prend à contrôler l’enfant et Trico.

Le joueur doit activer des mécanismes pour avancer comme des leviers pour ouvrir des grilles. Trico étant apeuré lorsqu'il voit d'étranges vitraux, le joueur doit trouver un moyen de les casser. Enfin, un bouclier-miroir permet d'activer une décharge énergétique issue de la queue de Trico, ce qui permet de débloquer des passages. Les énigmes sont nombreuses, parfois un peu casse-tête, sans néanmoins freiner longtemps notre élan et notre enthousiasme aussi.

La bande son qui accompagne le jeu est aussi une véritable réussite même si elle n’est pas présente tout au long du jeu, laissant le champ libre à la voix pour la narration de l’aventure. Du coup, cette bande son arrive dans les moments clés du jeu, accentuant ainsi l’intensité de certaines scènes, en rendant bouleversantes d’autres.

Transportant le joueur dans un univers onirique, mystérieux et fascinant, le dernier titre de Ueda est donc une grande réussite. Choisissant de mettre en avant la poésie au détriment de la violence, le conteur Fuemo Ueda nous embarque dans l’histoire touchante d’une relation entre un petit être et une énorme bête. On ne peut s’empêcher de tomber sous le charme de cet improbable duo.

Techniquement, Trico est une petite merveille. Les bruitages, le vent dans ses plumes, et surtout son comportement félin laisse sans voix. La manière dont il regarde parfois le décor et le héros, la capacité qu'il a de transmettre des émotions par ses yeux et son corps demeure magique.

The Last Guardian se révèle alors être un objet majestueux et magnifique, d'une imagination envoûtante. Impossible de ne pas aimer ce jeu malgré le côté agaçant du gameplay et cette caméra pas toujours au point, notamment lors des combats. L’aventure y est fantastique, c’est bien là l’essentiel.

The Last Guardian fait partie de ces titres automatiquement cultes. Nul doute que ce jeu, malgré ses défauts, laissera une trace profonde dans l’univers du jeu vidéo.

Dernier point enfin, ce jeu mémorable existe aussi dans une édition collector qui mérite le détour pour les collectionneurs. Très beau coffret comprenant le jeu dans un boitier steelbook, une figurine premium, un artobook de 72 pages, la bande originale de 10 titres téléchargeables et des stickers, le tout dans une boîte à l’allure d’une caisse de bois.

 

En savoir plus :
Le site officiel de The Last Guardian
Le Facebook de The Last Guardian


Jean-Louis Zuccolini         
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