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Maysaloun Hamoud  avril 2017

Réalisé par Maysaloun Hamoud. Palestine/Israël/France. Drame. 1h42 (Sortie le 12 avril 2017). Avec Mouna Hawa, Sana Jammelieh, Shaden Kanboura, Mahmud Shalaby, Henry Andrawes, Ahlam Canaan, Aiman et Riyad Sliman.

Après "Much loved" de Nabil Ayoud, voilà avec "Je danserai si je veux" de Maysaloun Hamoud un nouveau film qui s'intéressent à des jeunes filles arabes qui font bloc contre le sort réglé comme du papier à musique que la société dominée par les hommes veut leur imposer.

Ici, il ne s'agit pas de filles marocaines qui vivent leur vie mais de trois palestiniennes qui partagent un appartement à Tel Aviv et le film de Maysaloum Hamoud, s'il décrit aussi les nuits de filles arabes libérées en Israël, est beaucoup plus didactique.

Chacune des jeunes femmes incarne une part de la réalité palestinienne : il y a la chrétienne, la musulmane, l'agnostique. Et pour compliquer le tout, il y a parmi elles une femme libre, une lesbienne et une vierge.

Dès lors, chacune, pour s'affirmer, pour devenir ce qu'elle est ou qu'elle veut devenir, va devoir affronter son milieu.

Comment être une avocate émancipée quand tous les hommes qu'on rencontre ne vous épouseront jamais parce que votre liberté est incompatible avec la vision de leur entourage d'une "bonne épouse" ? Comment être lesbienne sans être rejetée par une famille chrétienne très à cheval sur les mœurs ? Et que dire d'une jeune musulmane voulant faire des études et que son fiancé veut contraindre à un rôle de femme soumise ?

Tourné souvent la nuit, "Je danserai si je veux" de Maysaloun Hamoud permettra de découvrir, outre qu'il existe un "Tel Aviv by night arabe", mais aussi une scène musicale palestinienne bien vivante.

Evidemment, les cas contés sont des cas d'école et l'on pourra trouver que la réalisatrice charge trop sa barque, en faisant un violeur de l'islamiste qui veut contraindre sa fiancée à renoncer à ses études.

Reste qu'elle met une belle énergie à décrire ses trois jeunes et courageuses palestiniennes et qu'elle met un point d'honneur à ne pas bifurquer vers la situation politique, même si le politique revient au galop avec une affaire qu'elle a à traiter.

Co-produit par Shlomi Elkabetz, "Je danserai si je veux" s'inscrit dans la même lignée que le beau film qu'il a réalisé avec sa sœur Ronit, "Le procès de Viviane Amsalem".

Dans la situation désespérante où en est le conflit israélo-palestinien, cette proximité donne un peu d'espoir, même si le contenu des deux films est également peu porteur de jours meilleurs.

"Je danserai si je veux" de Maysaloun Hamoud confirme que c'est par l'art qu'il peut encore se passer quelque chose. On le souhaite comme on souhaite à toutes les Laila, Salma ou Nour vivant ce qu'elles vivent dans le film de pouvoir s'en sortir du mieux qu'elle peuvent en gardant intacts leur foi en un avenir enfin meilleur.

 

Philippe Person         
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