Hello lecteur ! Je ne vais pas te mentir, je suis de bonne humeur et comble de joie il fait soleil. En plus de ça, ce matin, Médor, mon chien est revenu de bonne humeur lui aussi. Il faut savoir que tous les matins, mon chien mastique un nain dans le jardin de mon voisin (qui n’apprécie pas toujours d’ailleurs) et… quid ? Qu’ouïe-je ? Plaît-il ? Quel est le rapport avec Gunwood ? Aucun, je le crains. C’est en fait un moyen subtil de commencer une chronique quand tu n’as aucune autre idée ! Mais puisque ma vie ne te passionne pas, je vais te parler de l’album Travelling Soul de Gunwood.
Ce groupe nous offre un blues folk de bonne facture et le titre éponyme nous transporte d’emblée. La voix est grave, élevée à la clope, au scotch et au gravier, comme je les aime. Tu commences à me connaître depuis le temps. On alterne entre mélancolie et excès de vitesse.
"Daydreams" est plus conventionnel, plus axé blues. "Tales" lui s’ouvre sur une guitare folk et la voix, un peu à la Dylan. Très belle chanson, j’y entends aussi un peu du Simon & Garfunkel. Suivent deux morceaux très en douceur avec l’harmonica, la guitare : "Swimming" et "Rainchild" !
Gunnar Ellwanger (on prononce "Gounar") aurait prononcé, selon la légende familiale, comme premiers mots : "papa" et "guitare", mais avec un papa physicien et amoureux de la guitare cela s’explique aisément.
"I wanna betray myself" est nettement plus punchy, c’est le titre le plus rock de l’album pour le moment (oui, on va faire comme si on découvrait l’album ensemble, mais tu te doutes que je le connais déjà hein !).
Les deux autres musiciens qui forment Gunwood, à savoir Joao Francisco "Jeff" Preto (basse, harmonica, banjo, percussions et voix) et David Jarry Lacombe (batterie et claviers, voix) ont un solide bagage musical et assurent vraiment.
Sur "Sweet Holy Road", pour tout te dire, je m’attendais à un petit toudoutoudou à la Simon & Garfunkel encore, et le refrain te transporte lui dans le rock des années 70, un peu à la Eagles. Oui, je sais comme ça on s’y perd, mais ces musiciens ont vraiment de nombreuses influences et cela s’entend et cela rend très bien sur l’album.
"Hey Little Brother" est plus froid à mon goût, mais le groupe accélère le tempo sur cette fin d’album. Le groupe n’en fait jamais des caisses, et l’ensemble est très bon.
More : le chanteur nous offre une belle ballade et on s’imagine dans le paysage de la pochette de l’album, somptueuse et tout en délicatesse, comme ce morceau qui flirte avec la country et ses guitares slide et les nappes de synthé. Il y a du Neil Young chez ses trois gars et le groupe d’ailleurs confie même rêver qu’un jour celui-ci reprenne un de leurs titres et ça serait mérité.
"Rescue" qui suit est dans une veine rock, ça envoie du bois comme on dit par chez moi. Gunwood nous réveille et personnellement ça me file la patate. Pour te confier un peu plus de ma vie, j’ai ajouté ce morceau sur ma playlist dédiée à mes séances de running. Clairement, ça te botte le fessier.
Suivent "Old Man Song", qui reste dans cette veine un peu plus rock et "Afraid of the Dark" qui, pour finir, reprend les fondamentaux guitare / chant.
Nous avons là un album d’un très bon groupe, que l’on sent soudé avec pleins de belles histoires à raconter. J’ai même appris, grâce à Isabelle, que le groupe serait sur scène le 15 juin au Festival Folk You à la Bellevilloise (19-21 rue Boyer 75020 Paris) et elle m’a dit que sur scène, c’était vraiment un très bon groupe, alors fonce, achète ta place et l’album, tu seras heureux.
Bon, ce n’est pas tout ça, mais il faut que je file récupérer mon chien qui s’est encore faufilé chez le voisin lui mastiquer un nain de jardin… A très vite !
# 14 avril 2024 : En avril, de la culture tu suivras le fil
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