The End of Everything EP
(Autoproduit) juillet 2017
Vois-tu lecteur, ce que j’aime particulièrement dans mon hobby de chroniqueur (bah oui, ne crois pas que je fasse cela pour l’argent, les filles faciles et la drogue, hein…), c’est que tu fais des rencontres.
Depuis que je chronique et interviewe, j’ai rencontré pas mal de monde, interviewé des artistes que j’admirais depuis longtemps (et là c’est comme un rêve de gosse qui se réalise) et puis il y a LES rencontres, celles avec ces artistes qui vont devenir des grands et là je pourrais dire : j’y étais, je les connaissais à leur début ! Ah narcissisme, quand tu nous tiens !
Il y a même des artistes qui te font des cadeaux ! Alors bien sûr, il y a ceux qui t’offrent leur album, ceux qui le dédicacent, ceux qui t’offrent une affiche dédicacée et même qui partagent un verre avec toi et il y a les plus malins qui t’offrent un téléphone ! Rien que ça ! C’est ce qu’a fait Jil Finotto de The Off-Keys et dont je vais te parler de l’EP aujourd’hui.
Alors pour tout te dire, Jil ne m’a pas offert un smartphone dernière génération mais un téléphone des années 2000, réputé incassable avec LE jeu du serpent dessus, tu sais ce jeu en noir et blanc où tu devais faire grossir un serpent et le faire tourner sur un écran minuscule sans jamais qu’il se touche, ce jeu qui te rendait fou… D’ailleurs, je t’en remercie encore Jil, depuis qu’il est à la maison mes gosses l’ont kidnappés et je suis tranquille pour écouter du rock…
Le rapport avec ma chronique de l’EP d’Off-Keys ? Aucun. C’est ça qui est génial ! Une rencontre, un échange autour d’un verre, évoquer la nostalgie d’une époque, le tout avec mes gosses et Jil et tout ça juste pour le plaisir de la discussion sans aucune arrière pensée mercantile. La quintessence du rock ! Le tout au soleil.
L’EP, intitulé The End of Everything, titre paradoxal s’il en est, nous offre 4 titres d’un rock distillé autour d’une guitare virevoltante, tenue par Jérémie Missou, une basse efficace et pleine de vie, tenue par Jil Finotto, une batterie syncopée avec Sylvain Duplay aux baguettes, tout cela au service de la voix envoûtante de Livia C. Taloon.
Le groupe s’il est tout jeune fait preuve d’une maturité scénique et artistique évidente. On sent que ces quatre-là s’entendent à merveille et font de la musique avant tout pour le plaisir, le leur, le nôtre !
Tout d’abord vous aurez droit à "A pawn in your game", parfait morceau pop-rock puis arrive "Underground", plus posé mais tout aussi rythmé. Le groupe nous propose ensuite un "W.D.Y.F.O ?" (je te laisse chercher la signification) où il nous refait une démonstration de rock, un rock comme je l’aime, vivant. Et malheureusement le dernier titre, "The end of everything", quand je te dis que ce titre est paradoxal, qui débarque en trompe, nous consolant de cette fin précoce.
J’ai vraiment hâte que cet EP, enregistré, mixé et produit par Yves Grimonprez, certainement LE meilleur sur la scène Stéphanoise (car oui, The Off-Keys est un groupe de Saint-Etienne) et c’est Jil qui le dit avec conviction, j’ai vraiment hâte disais-je avant de partir dans une de mes digressions habituelles qu’il soit rapidement suivi d’un grand frère cette fois !
Comme toujours, je te mets tous les liens utiles pour découvrir ce groupe et cet EP et tu pourras aller les découvrir en live le samedi 7 octobre au magasin Forum Disques dans le cadre de la Journée internationale du Raton-Laveur (c’est gratuit, c’est sympa, c’est bonheur) parce qu’un groupe qui soutient les Ratons-Laveurs, il n’y en a pas tant alors fonce !
# 21 avril 2024 : Des beaux disques, des beaux spectacles, une belle semaine
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