Cette chronique sera volontairement très courte. Il n’y a pas de mots ou de phrases assez fortes ou complètes pour exprimer, décrire et faire ressentir ce qu’est Orchard.
Ce groupe est né de la volonté de Stéphane Grégoire, directeur artistique du label Ici, d’ailleurs… C’est la réunion de 4 musiciens qui ne se connaissaient pas et n’avaient jamais travaillé ensemble avant : Aidan Baker (Nadja), Gaspar Claus (Pedro Soler, Angélique Ionatos), Franck Laurino (Zëro) et enfin Maxime Tisserand (Chapelier Fou). Stéphane Grégoire les a réunis et confinés dans le studio de l’Autre Canal à Nancy et a laissé opérer la magie de leur rencontre musicale.
Au final, nous avons un album de 11 pistes et 5 "actes", puisque les deux premiers sont en 4 parties chacun. Le tout a été mis en forme par David Chalmin, ingénieur son et musicien de talent lui aussi.
Une vague musicale qui monte, lentement, doucement, avec calme, voilà comment je décrirais cet album. Un album idéal à écouter une de ces journées d’hiver, quand tu reste lové au chaud avec une bonne tasse de thé et que tu t’abandonnes à la contemplation de l’extérieur, le brouillard t’enveloppant lentement. Cette musique t’apportera alors réconfort, calme et béatitude.
Comment la définir ? Le plus simple est de laisser la parole à Stéphane Grégoire : "Orchard est une invitation au voyage immobile, au ralentissement et à considérer le temps autrement, s’affranchir des étiquettes musicales comme a pu le faire Tortoise en son temps, un rock ambiant qui aurait intégré la notion de liberté du jazz".
Cet album est sorti le 22 septembre et je ne peux que t’inviter à aller découvrir cet univers totalement fantasmagorique, onirique et si apaisant. Je te souhaite, lecteur, une très belle découverte et un voyage immobile des plus doux. |