The Organ, jeune groupe canadien, vient de sortir son premier album Grab that gun sous le très inspiré label Talitres.
Première date en France... à la Route du Rock ce qui est une belle chance !
Katie Sketch (voix), Jenny Smyth (orgue), Debora Cohen (guitare), Ashley Webber (basse) et Shelby Stocks (batterie), Comment s'est formé le groupe The Organ?
Katie Sketch : Jenny et moi jouions dans un groupe auparavant qui était plutôt instrumental. Ensuite,nou avon former le groupe et rencontrés Debora, Ashley et Shelby.
Vous venez de Vancouver où existe une scène qu'on oppose parfois à celle de Montréal. Existe-t-il réellement une scène à Vancouver et en faîtes-vous partie
Katie Sketch : Oui, il existe des groupes à Vancouver comme Black Eyed Peasqui tourne avec Coldplay mais de là à dire qu'il y a une scène de Vancouver… Et puis ce n'est pas quelque cose qui nous importe beaucoup.
La scène montréalaise est très dynamique.
Katie Sketch : Oui. Nous sommes un grand pays mais les musiciens sont concentrés dans quelques endroits. Donc ils se connaissent tous et jouent ensemble
Vos références sont plutôt anglaises : The Cure, Joy Division, The Smiths.
Katie Sketch : Oui. Nous jouons des accords simples, avec beaucoup de réverb, beaucoup de chorus donc ça sonne forcément années 80. Ce sont des références que nous assumons et plutôt de bonnes références quand on démarre un groupe.
Ce sont vraiment de réelles références musicales ou un choix plus "marketing"?
Katie Sketch : Nous avons bien sûr écouté les musiques de ces groupes. Mais ce n'est pas seulement cela. Ce sont aussi les références communes des membres du groupe qui écoutent des choses très différentes.
Quelle est votre motivation?
Katie Sketch : Juste faire de la musique. Faire de la musique ensemble. Et puis Jenny a envie devenir célèbre (rires).
Quelle est votre audience au Canada et quelles sont les circonstances qui ont vous amenées à sortir votre album en France?
Katie Sketch : Notre base de fan et très éclectique mais relativement similaire quel que soit le pays. La sortie de l'album en France est due à notre label.
Commen se sont passées les premières parties que vous avez faites aux Etats-Unis?
Katie Sketch : Nous avons tourné avec The Wedding Present dont le public a bien réagi.
Même s'il encore un peu tôt, l'évolution du groupe peut-elle être très différente des références initiales?
Katie Sketch : Les ambiances assez mélancoliques et les accords mineurs demeureront sans doute. Nous évoluerons sans doute mais ce n'est pas demain que nous ferons un album de pop festif.
Etes-vous proches de groupes comme The Strokes dans l'attitude?
Katie Sketch : Non. Nous ne sommes pas intéressés par le côté hype. Nous faisons de la musique et des concerts et puis voilà. Pour The Strokes le buzz est né de lui-même à partir de leur morceaux qui étaient sympa mais aussi parce que le père de Julian Casablancas était le patron d'Elite, etc…
Comment se passe la composition des morceaux?
Katie Sketch : Debbie et moi apportons les idées et les morceaux et puis ensuite chacun apporte sa collaboration. J'écris les textes mais après que le morceau soit composé. Une tournée ou des dates sont-elles prévues en France cet automne?
Katie Sketch : Nous jouons lundi à Paris et nous reviendrons en novembre pour le Festival des Inrockuptibles.
Pourquoi photographiez-vous le public à la fin du concert?
Katie Sketch : Pour montrer et prouver à mon papa que nous avons vraiment joué devant un public très nombreux.
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