Musique sep Théâtre sep Expos sep Cinéma sep Lecture sep Bien Vivre
  Galerie Photos sep Nos Podcasts sep Twitch
 
recherche
recherche
Activer la recherche avancée
Accueil
 
puce puce
puce Festival La Clef des Chants 2005
Interview des organisateurs  (Gévézé)  10 et 11 septembre 2005

En 1997, une bande de jeunes bretons de Gévezé (15 kilomètres de Rennes) crée une association "Le Petit Paysan" pour essayer de dynamiser leur petite ville et éviter qu'elle ne se transforme en cité dortoir sans vie.

Toutes les idées sont bonnes : championnat du monde de course de brouettes, soirées, animations, petits concerts avant de se recentrer sur un vrai festival de musique pour petits et grands.

Parce que ces passionnés aiment leur bourg et qu'ils veulent un moment de l'année où tous les gévezéens peuvent se rencontrer autour de chansons, de contes et de rock'n'roll, pour la troisième année consécutive, ils font revivre la Clef des Chants avec un week end entier de concerts, d'animations et de mélanges pour le plus grand bonheur des spectateurs et des bénévoles.

Occupés par les derniers préparatifs, les choix des tee-shirts, les distributions de billets ou d'affiches et les calculs de budget, Nathalie, Vinciane, Julien, Yves, Emilie, Nadège et Julie nous ont accordé un bon moment pour raconter leur grande aventure et leur plaisir d'organiser ce festival...

C'est la troisième édition de la Clef des Chants, est-ce que vous pourriez présenter l'association ? qui êtes vous et comment toute cette histoire a commencé ?

Nathalie : Nous sommes quasiment tous originaires de Gévezé et nous y avons vécu notre enfance même si beaucoup habitent désormais Rennes. Pour ma part je suis en formation pour être technicienne formatrice en informatique, Emilie travaille en agence d'intérim, Yves travaille dans un service qualité, Vinciane et Julie sont étudiantes à Rennes, Julien est responsable d'achats et Nadege est chômeuse et le vit bien. Tu as vraiment un echantillon de la population.

Julien : L'asso Le Petit Paysan a été créée en 1997 dans le but de dynamiser la commune. Je suis arrivé en 98. On a commencé par des expos d'art, un championnat du monde de course de brouettes, et puis on a fait des soirées à thème avec 300-500 personnes et on a fini par des concerts avant que l'asso ne rentre en sommeil. Après une soirée bien arrosée, d'autres jeunes ont eu l'envie de faire un festival à Gévezé. Les gens de la mairie ont parlé de notre association qui était en sommeil et leur ont proposé de repartir avec nous. On a fait une assemblée et c'est reparti de là. On a donc 2 éditions à notre actif et cette année nous avons rajouté un tremplin au mois d'avril avec l'association Rêve de Lumiere.

Beaucoup de festivals se créent en Bretagne. Est-il facile de se lancer dans l'aventure ?

Le Petit Paysan : La première année c'était un peu "On fait un festival, on va voir la mairie et on se lance"... Au fil de la préparation on récupéraitde plus en plus d'infos mais finalement ce n'est que quand on arrive deux mois avant qu'on commence à flipper parce qu'on se rend compte de ce que c'est qu'organiser un festival. Après on met tout en oeuvre pour que ca se passe bien. Disons qu'on ne pense pas au départ qu'il y a autant de choses à gérer. On ne se rendait pas compte du tout du boulot. Le plus impressionnant c'est quand tu es sur le site, qu'il est vide et que tu te dis que le lendemain il va être plein.

C'est vrai qu'au niveau des partenariat ou de la mairie, la première année on vendait un peu de vent, ils pensaient qu'on organisait soit une kermesse soit une rave party. Les gens avaient un peu peur de ce quec'était ou alors ils prenaient la chose à la legère. Après la première année, ils ont vu ce que c'était, les gens de Gévezé ont voulu participer et la mairie et les partenaires nous ont plus soutenus. Ce qui était impressionant la première année c'était d'être en haut du site et de voir les gens arriver dans la forêt. On se rendait compte qu'il y avait du monde pour venir, c'était génial. Rien ne remplace la première fois, ce sera inoubliable.

Nathalie : Pour moi c'était le dimanche, on était plus cool que le samedi, il faisait super beau et on a vu le site se remplir. On a fait 1500 personnes le samedi et 2000 le dimanche. Tout le monde avait le sourire.On réalisait ce qu'on avait fait.

Vinciane : Il faut dire qu'on est aidé par les gens de Gévezé. Les anciens combattants, le foyer des jeunes, ca va de 15 ans à 60 ans, tout le monde donne un coup de main. L'organisation c'est le Petit Paysan mais ensuite tout est fait par les bénévoles.

Est-ce que vous aviez des liens avec d'autres associations pour connaître les bases de l'organisation ?

Julien : On a commencé par un article dans le journal en disant qu'on allait faire un festival. De là l'association Rêve de Lumières (de Pont Péan) nous a appelé. On s'est rencontré, ils nous ont parlé de Christian qui s'occupe des buvettes, lui nous a parlé de Fred qui est régisseur. Donc on s'est fait un peu aider par des relations. On a aussi eu le contact des organisateurs de Festa Dies avec lesquels on a beaucoup discuté. Ils nous avaient d'ailleurs donné leur dossier de communication.

Nadege : On partait un peu dans tous les sens et parfois on a perdu du temps et de l'energie parce qu'on ne savait pas toujours ce qu'il fallait faire.

Vinciane : Pour le dossier de sécurité par exemple, il a été très difficile d'avoir les informations, tout doit être carré mais on doit se battre pour trouver des informations. On avait par exemple un dossier de sécurité pour un concert en salle. Ce n'était pas evident de l'adapter à un concert en plein air.

En ce qui concerne les artistes, comment faites vous pour les choisir, pour les faire venir ?

Yves : La première année pour John Kanak je l'ai contacté par l'intermédiaire d'un barman qui les avait deja eu en concert. La Tripote c'était un peu comme ca aussi.

Vinciane : En fait on appelle en priorité les groupes qu'on aime, qu'on a vu à Rennes, on trouve le contact et ils nous disent s'ils sont dispos, leur cachet. Pour la deuxième année on a eu un contact avec Jean-Paul du Trousse Chemise à Langan qui organise beaucoup de concerts et qui connaît nos gouts et nous invite parfois pour qu'on découvre les artistes. La Rue Ketanou par exemple sont venus grâce à lui.

Julien : Et puis maintenant on recoit beaucoup de maquettes, de cd. Pour le tremplin c'était la folie, on en a reçu de partout. Pauline Croze ou Lugo par exemple on les a reçu comme ca. On avait passé une annonce pour le tremplin "La clef des chants à la recherche de sa nouvelle star" et on en a recu beaucoup. Ce n'est rien par rapport aux gros festivals mais c'était déjà très bien.

Vinciane : Et puis on appelle les boites de prog, et par rapport aux tarifs on voit si on peut les accueillir. Mais c'est toujours nos goûts au départ.

Le tremplin était une nouveauté 2005. Est-ce que c'était une bonne experience ?

Nathalie : Oui, on était très content de faire ca. Ca nous a permis de prendre notre temps, et de le faire avec une organisation qu'on aime bien.

Yves : Et puis le cadre était sympa. On voulait faire un tremplin mais on n'avait pas de salle. Ils nous ont permis de faire jouer les groupes dans un bel endroit.

Vinciane : Ca a permis aussi de ne pas rentrer dans la routine, on a envie tous les ans d'avoir quelque chose de nouveau pour ne pas faire la même chose. On en parlait depuis l'année dernière.

Nadege : Et puis la grosse particularité du festival c'est que tous les ans on essaie d'innover un peu. La première année on avait un stand de prévention, on change d'association caritative tous les ans à laquelle on reverse une partie des recettes, on a ajouté un ecran géant, un stand équitable l'an dernier, l'accès aux handicapés. Sans entrer dans le côté kermesse, saut à l'élastique ou chouchou. On garde tout ce qu'on a fait les années précédentes et on essaie de rajouter des choses. On ne fait pas des choses pour les subventions, c'est pour le public. Cette année l'association caritative c'est Madagascar parce le projet nous tient à coeur et que ceux qui s'en occupent nous ont beaucoup aidé.

Nadège : On veut egalement une fête intergénérationelle. C'étair une idée de départ qui faisait un peu rire mais ca marche, et ca le sera peut être encore plus cette année. Au départ ce n'était que familial, l'an dernier il y avait aussi des jeunes et cette année on va vraiment mixer les deux. On ne fait pas une fête pour gamins mais on a envie que tous les gévezéens se retrouvent, faire profiter tout le monde. Ce n'est pas que pour les jeunes, c'est pour tous les ages et surtout toutes les bourses avec le samedi à 11E et dimanche à 2E. Le samedi a un peu augmenté mais il faut dire que notre budget a explosé. Et ca reste de toute façon pas très cher par rapport à un concert de chaque groupe.

Nathalie : On ne gagne pas d'argent le dimanche, c'est clair. La première année on a limité les dégats avec le dimanche mais l'an dernier on n'a pas eu de chance, entre le mauvais temps et d'autres évenements organisés le meme jour. On a bien remis à plat le programme du dimanche cette année pour qu'il y ait des animations toute la journée avec les Boom Boom Boys ou Zigzag Magie qui viendront faire de l'animation et amuser les enfants. On se demandait meme s'il ne fallait pas faire deux affiches. On a juste fait une affiche spéciale pour le dimanche qui a été placée dans les écoles.

Yves : Il faut aussi dire que la commune nous a bien aidé par rappoort au site. Pour les handicapés par exemple ils nous ont fait une rampe près du terrain de foot. Ils nous aident aussi financièrement et font participer les agents municipaux.

Vous avez une belle affiche cette année encore mais quels sont les groupes que vous auriez aimé avoir ?

Le Petit Paysan : On avait pensé faire une carte blanche à Tryo mais ca n'a pas été possible parce qu'ils commencent leur tournée plus tard. On parlait de Camille aussi mais le budget était un peu trop gros. Et puis il aurait fallu choisir avec Pauline et Anais. Et ce n'est pas forcément une chanteuse de festival. D'ailleurs on va peut etre essayer de reduire la scène pour Anais, elle va être toute seule sur la scène, on s'arrangera pour faire quelque chose de plus intime.

Nathalie : Il y avait aussi Dahlia mais on aurait eu des difficultés à les placer dans la soirée. On a essayé de faire un programme plus cohérent et on ne pouvait pas trop les placer après No One ni mettre un groupe trop tôt qui aurait joué devant un trop petit public.

Vinciane : Et puis on a aussi contacté pas mal de groupes pour avoir une idée de ce qu'on pourrait faire, se rendre compte des tarifs. Et malheuresement il y en a pas mal qui ne tournent pas en septembre.

Nathalie : Et on a essayé d'avoir quelques coups de coeur mais n'en parle pas, si on arrive à les avoir plus tard, ca gâcherait la surprise !

Vinciane : Pour choisir le chanteur pour enfants c'est plus difficile. L'an dernier Bruno Coupé était excellent, il fait quelque chose d'original, de la salsa, du reggae, ce n'est pas chiant pour les parents, c'est important. Il faut quelqu'un qui se prete bien à une scène de festival.

Quels sont les nouveautés de l'année autour du festival ?

Julien : On va avoir une petite caméra automatique sur la scène. Ca va être terrible ! Et puis cette année on a egalement un camion avec lequel on fait pas mal de pub à Villejean, dans le centre ou pendant d'autres festivals.

Et pour cette troisième édition est-ce que les médias vous suivent ?

Emilie : On est avec Europe 2 grâce à la programmation de No One Is Innocent, et Tv Rennes vont surement faire un reportage. Pour France 3 ou M6 Rennes on ne peut pas trop compter sur eux car ils dependent beaucoup de l'actualité. Pour les radios c'est un peu pareil, il faut avoir des artistes qui passent sur leur antenne. C'est un peu frustrant. Les deux premières années on a un peu galeré, là cette année on va avoir un peu plus de pub dans les médias.

L'an dernier la sono avait été critiquée, des améliorations sont prévues ?

Julien : On va changer la sono, on garde la même equipe mais on va passer à un système nettement au dessus, plus proche des gros festivals pour que tout le monde profite bien de la musique. C'est une des remarques qu'on a eu l'an dernier. Au niveau de la scène aussi, on passe sur une 112m2 avec des tours de 10m.

Pour finir, quand on est encore un petit festival, est-ce qu'il est difficile de gerer les gros groupes ?

Julien : Ce ne sont pas forcément les plus gros groupes les plus difficiles à gerer. L'essentiel c'est que les groupes soient carrés. Ils veulent quelque chose, on leur donne. Le pire c'est quand il faut gerer les imprévus avec certains groupes. Ils peuvent être excellents sur scène mais certains sont vraiment ingérables.

Rendez vous les 10 et 11 septembre pour cette troisième édition de la Clef des Chants avec, le samedi, No One is Innocent, Pauline Croze, Les Cameleons, Lugo, et le dimanche, Anais, Karpatt et Pierrig le Dréau et Slawek.

 

Merci à l'association pour leur disponibilité...

A lire aussi sur Froggy's Delight :

Festival La Clef des Chants 2004, le samedi
Festival La Clef des Chants 2004, le dimanche

Site officiel :

http://www.laclefdeschants.org

Crédits Photos : Fred (plus de photos sur Taste of Indie)


Fred         
deco
Nouveau Actualités Voir aussi Contact
deco
decodeco
• A lire aussi sur Froggy's Delight :

Pas d'autres articles sur le même sujet


# 14 avril 2024 : En avril, de la culture tu suivras le fil

Un peu de soleil, des oiseaux qui chantent, le calme avant la tempête olympique. En attendant, cultivons-nous plutôt que de sauter dans la Seine. Pensez à nous soutenir en suivant nos réseaux sociaux et nos chaines Youtube et Twitch.

Du côté de la musique :

"Kit de survie en milieu hostile" de Betrand Betsch
"Let the monster fall" de Thomas de Pourquery
"Etat sauvage" de Chaton Laveur
"Embers of protest" de Burning Heads
"Sin miedo" de Chu Chi Cha
"Louis Beydts : Mélodies & songs" de Cyrille Dubois & Tristan Raës
"Arnold Schönberg : Pierrot lunaire" de Jessica Martin Maresco, Ensemble Op.Cit & Guillaume Bourgogne
"C'est pas Blanche-neige ni Cendrillon" de Madame Robert
"Brothers and sisters" de Michelle David & True Tones
"Prokofiev" de Nikita Mndoyants
"Alas" de Patrick Langot, Alexis Cardenas, Orchestre de Lutetia & Alejandro Sandler
"Symptom of decline" de The Black Enderkid
"Tigers blood" de Waxahatchee
"Not good enough" de Wizard
et toujours :
"Le carnajazz des animaux" de Dal Sasso Big Band"
"Deep in denial" de Down To The Wire
"Eden beach club" de Laurent Bardainne & Tigre d'Eau Douce
"Ailleurs" de Lucie Folch
"Ultrasound" de Palace
quelques clips en vrac : Pales, Sweet Needles, Soviet Suprem, Mazingo
"Songez" de Sophie Cantier
"Bella faccia" de Terestesa
"Session de rattrapage #5", 26eme épisode de notre podcast Le Morceau Cach

Au théâtre

les nouveautés :
"Tant que nos coeurs flamboient" au Théâtre Essaïon
Notes de départs" au Théâtre Poche Montparnasse
"Les chatouilles" au Théâtre de l'Atelier
et toujours :
"Come Bach" au Théâtre Le Lucernaire
"Enfance" au Théâtre Poche Montparnasse
"Lîle des esclaves" au Théâtre Le Lucernaire
"La forme des choses" au Théâtre La Flèche
"Partie" au Théâtre Silvia Monfort
"Punk.e.s" Au Théâtre La Scala
"Hedwig and the angry inch" au théâtre La Scala
"Je voudrais pas crever avant d'avoir connu" au Théâtre Essaïon
"Les crabes" au Théâtre La Scala
"Gosse de riche" au Théâtre Athénée Louis Jouvet
"L'abolition des privilèges" au Théâtre 13
"Lisbeth's" au Théâtre de la Manufacture des Abbesses
"Music hall Colette" au Théâtre Tristan Bernard
"Pauline & Carton" au Théâtre La Scala
"Rebota rebota y en tu cara explota" au Théâtre de la Bastille
"Une vie" au Théâtre Le Guichet Montparnasse
"Le papier peint jaune" au Théâtre de La Reine Blanche
des reprises :
"Macbeth" au Théâtre Essaion
"Le chef d'oeuvre inconnu" au Théâtre Essaion
"Darius" au Théâtre Le Lucernaire
"Rimbaud cavalcades" au Théâtre Essaion
"La peur" au Théâtre La Scala

Une exposition à la Halle Saint Pierre : "L'esprit Singulier"

Du cinéma avec :

"Amal" de Jawad Rhalib
"L'île" de Damien Manivel
zt toujours :
"Le naméssime" de Xavier Bélony Mussel
"Yurt" de Nehir Tuna
"Le squelette de Madame Morales" de Rogelio A. Gonzalez

et toujours :
"L'innondation" de Igor Miniaev
"Laissez-moi" de Maxime Rappaz
"Le jeu de la Reine" de Karim Ainouz
"El Bola" de Achero Manas qui ressort en salle
"Blue giant" de Yuzuru Tachikawa
"Alice (1988)" de Jan Svankmajer
 "Universal Theory" de Timm Kroger
"Elaha" de Milena Aboyan

Lecture avec :

"L'origine des larmes" de Jean-Paul Dubois
"Mort d'un libraire" de Alice Slater
"Mykonos" de Olga Duhamel-Noyer
et toujours :
"Des gens drôles" de Lucile Commeaux, Adrien Dénouette, Quentin Mével, Guillaume Orignac & Théo Ribeton
"L'empire britanique en guerre" de Benoît Rondeau
"La république des imposteurs" de Eric Branca
"L'absence selon Camille" de Benjamin Fogel
"Sub Pop, des losers à la conquête du monde" de Jonathan Lopez
"Au nord de la frontière" de R.J. Ellory
"Anna 0" de Matthew Blake
"La sainte paix" de André Marois
"Récifs" de Romesh Gunesekera

Et toute la semaine des émissions en direct et en replay sur notre chaine TWITCH

Bonne lecture, bonne culture, et à la semaine prochaine.

           
twitch.com/froggysdelight | www.tasteofindie.com   bleu rouge vert métal
 
© froggy's delight 2008
Recherche Avancée Fermer la fenêtre
Rechercher
par mots clés :
Titres  Chroniques
  0 résultat(s) trouvé(s)

Album=Concert=Interview=Oldies but Goodies= Livre=Dossier=Spectacle=Film=