3ème édition du festival de la Clef des Chants...
3ème année consécutive avec tous les apprentissages des éditions précédentes et une volonté de faire toujours mieux en gardant les bons points et en corrigeant les erreurs.
La première évolution majeure que l'on constate en entrant est le changement d'emplacement de la scène. Alors qu'elle se trouvait sur un terrain stabilisé, la voici désormais sur le stade de foot, permettant ainsi aux spectateurs d'être encore plus nombreux, dans l'herbe, et surtout devant un plateau qui n'a rien à envier aux grands festivals du coin.
Que de bonnes surprises donc, sans compter sur les sympathiques stands, l'écran géant et le très bon son qui va faire vibrer Gévezé pendant deux jours. Les premiers à monter sur scène sont les gagnants du tremplin organisé en avril dernier, Lugo.
Très présents sur la scène musicale bretonne, ils parviennent sans difficulté à capter l'attention du public avec leurs chansons plutôt drôles, originales et sans abandonner leur habitude de parler avec la foule, voire même cette fois-ci de descendre dans la fosse pour se balader parmi les spectateurs. Dans une ambiance plus calme suivra le concert de Pauline Croze.
Après un excellent album salué par la critique, la révélation made in Brossard, qui n'a pas forcément écumé les festivals de l'été, présente ses chansons dans des versions un peu plus rock que sur le disque, groupe oblige.
Rien à redire, les compositions prennent un relief surprenant et le concert est un véritable régal terminé par une étonnante reprise de "You're the one that i want", BO de Grease. Parfait !
Pas de grande surprise en revanche pour le concert des No One Is Innocent.
Depuis leur retour après quelques années de calme plat, ils proposent une fois encore un spectacle très rock, dominé par toute l'énergie de Kemar, bondissant en permanence d'un bout à l'autre de la scène.
Pas de surprises donc mais un concert fidèle à leur image, entre rock efficace, chansons engagées et defoulement extrême. La foule chauffée à blanc par les No One redouble d'applaudissements pour accueillir les Cameleons.
Rois du ska-rock de l'ouest de la France, ils déchaînent le public avec un mélange de cuivres virevoltants et de guitares acérées.
Le chanteur trône au centre de la scène et remue tout autant que les instrumentistes autour de lui. Un vrai groupe de scène qui fera bouger Gévezé jusqu'à la fermeture du site.
En résumé, une très jolie réussite pour ce premier jour de festival, avec une programmation plus cohérente que l'année dernière et qui a véritablement fait monter la pression tout au long de la soirée.
|