“Is it right if I’m a perfect actress/Playing the princess in distress?/Is it alright if I save myself and/If I clean up my own mess?/Is it enough yet, ’cause I’ve had enough?”
Le problème avec ce genre de musique synth-pop c’est de frayer autant avec le génial qu’avec le grossier. Et question dualité le groupe écossais s’y connais lui qui aime tant embrasser pareillement la noirceur que la lumière. L’amour est mort chante CHVRCHES, tout est foutu.
Merci le climat politique et la mélancolie sous-jacente qui sévit dans le monde. Mais derrière ce côté sombre les écossais cultivent l’espoir et fait parfois trancher sa musique avec ses paroles. Comme si Friedensreich Hundertwasser badigeonnait un tableau de Pierre Soulages. Enfin un élève de Friedensreich Hundertwasser, et encore un piètre, par ce que cela frôle parfois la presque vulgarité ("Never Say Die", "Graves", "Graffiti", "Heaven/Hell").
La réalisation du catastrophique Greg Kurstin (celui qui transforme l’or en bronze, déjà responsable des marasmes signés Foo Fighters et Beck) y est surement aussi pour quelque chose. Heureusement tout n’est pas à jeter ("God’s Plan", "Really Gone", "My Enemy (avec Matt Berninger)", "Get Out").
Love Is Dead pose des questions sur le monde et la réponse est naturellement ni toute blanche, ni toute noire. En définitif ce disque n’est ni vraiment léger, ni vraiment sombre, parfois beaucoup trop coloré et quelque fois bien terne. Le cul entre deux chaises en quelque sorte.
Cette semaine, c'est le retour de la MARE AUX GRENOUILLES, vendredi soir à 21h en direct sur Twitch, c'est gratuit alors on compte sur vous ! D'ici là, voici le programme de la semaine. Retrouvez-nous aussi sur nos réseaux sociaux !