Pionniers de la musique électronique, levez-vous. Voici Brendon Anderegg et ses fusions acoustiques dans June, album à l’ambiance spatiale semi-méditative. J’adore. L’album est une espèce de trip acoustique aux frontières de ce que les tympans sont capables d’absorber avant de friser sec.
Ce n’est pas croyable les Onneries que les gens peuvent proférer à longueur de temps sur la météo, les salaires, les coups de portières et j’en passe. De ce fait, on pourrait croire que ça élargit les ouïes, et ben non, même pas. Il se trouvera toujours des écorcheurs de bon aloi prétendant détenir les cartes de la musicalité en main… Ils n’aimeront pas June. Tous des Ons comme dirait mémé.
Apparu pile poil quelques mois antécédents du big bug de l’an 2000, Brendon Anderegg participa à la bande son de films nominés comme 9/11. C’est en repoussant les limites qu’il créa ce nouvel album, qui vrille, qui oscille et courbe l’espace-temps en sifflements hypnotiques.
Sans parole, l’album est une continuité de notes étirées à leur ultime souffle, à la lisière suprême de la galaxie électro. Entre dialogue inter stellaire et aspirateur autonome, June transforme les mixeurs en symphonie et les taille-haies en récital, et c’est franchement transcendantal.
Le reste se passe de commentaire, laissez-vous transporter, les yeux grands ouverts pour ne pas rater la sortie en Delorean. Nom de Zeus !
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