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Thomas Breinert EP  (Autoproduit)  avril 2018

Thomas Breinert : le rock chic en toute intimité

Pour vous présenter Thomas Breinert, je vous dirais qu'il fait du "rock chic". Son univers musical est d'une élégance rare, même s'il aime les guitares saturées, il aime aussi qu'elles soient audibles. Il aime la puissance du rock autant que les mélodies suaves et envoûtantes. Lorsqu'il compose, c'est dans cette vaine-là qu'il s'inscrit, en ajoutant du violon, du piano, des instruments dits "classiques", pour ensuite texturer l'ensemble à l'aide des sons électro, parce que le projet initial est encré dans la modernité.

C'est à une collaboration réussie avec Romain Dudek qu'il doit l'évolution d'un son purement rock vers une ambiance qu'il rendra reconnaissable sur son premier E.P.

Après des mois de travail, l'idée était qu'il aille seul sur scène avec son looper. Mais être seul sur scène, ce n'est pas sa philosophie, il a besoin de partager l'espace et le temps avec des musiciens, au moins basse, guitare, batterie. L'équipe se compose alors de trois musiciens géniaux : JB Clet à la guitare, Loïc Kohler à la basse, et Olivier Robineau à la batterie. Si vous aimez le bon son, vous allez être servis.

Thomas Breinert n'est pas un débutant, cela fait plus de 25 ans qu'il vit en musique. Tour à tour bassiste puis chanteur dans les bars comme sur des petites scènes, il enchaîne des années fortes de souvenirs et d'amitiés musicales auprès de Vincent Delerm. Les deux amis d'enfance formaient le groupe Tristes Sires ; Thomas était à la basse, son ami Vincent à la batterie, et Vincent Delerm au chant, piano et la composition.

Il évoque toujours avec une émotion empreinte de nostalgie cette époque particulière de sa carrière. Les trois copains se retrouvaient le samedi pour répéter et créer dans un studio aménagé par le batteur, qu'ils avaient nommé "l'Asile". "On sentait qu'il y avait quelque chose d'évident dans ce qu'on faisait, on y croyait" nous confit-il. Puis les études, et surtout la vie les a éloigné sans faire de bruit. Vincent Delerm ensuite a fait son chemin, seul, avec ses textes et son piano.

Thomas Breinert est souvent comparé à Alain Bashung, Jacques Dutronc avec une pointe de Serge Gainsbourg. Le timbre de sa voix se prête à cette comparaison qu'il accepte timidement, un peu gêné. Il joue avec les mots, les images, dans ses textes toujours en français, vous invitant dans un voyage littéraire subtil, habitait par les côtés sombres de la féminité, et les amours indécis...

Il enrichit sa culture musicale avec son frangin sur le tourne-disque familial en écoutant Brassens, Brel, Ferrat, les chanteurs français à texte. Arrivent ensuite les vinyles de blues et de jazz de son père, et ceux plus classiques de sa mère. Il a été baigné dans la musique depuis toujours avec ses parents. Il n'a que 6 ans lorsqu'il assiste à son premier concert, en voyant Bill Deraim. "Je me dis ce qu'il fait là c'est génial ! C'est ça que je veux faire".

Plus tard, il découvre Scorpion, "une révélation". Viennent ensuite Motörhead, Metallica, ZZ Top… Des groupes plus marqués. Quand il rencontre Vincent Delerm, il découvre avec lui la cold wave anglaise, surtout The Cure… "Tous ces sons un peu froids du coup, très marqués années 80 qui, au départ, ne me plaisent pas mais j'y trouve quelque chose dans cette froideur".

Au moment où son chemin se sépare de celui de Vincent Delerm, il se détache de l'envie de vouloir percer dans la musique et devient chanteur-bassiste pour divers groupes de blues-rock.

En 1998, c'est l'album de Bashung, Fantaisie militaire, qu'il trouve incroyable. "Je pense que ce disque là m'a changé, a changé ma façon de voir, m'a plus marqué. L'influence, c'est vraiment Bashung. Mais je ne peux pas dire que ma musique ressemble beaucoup à Bashung, même dans ma façon de chanter, ça ne ressemble pas à Bashung". Et pourtant, quand on écoute Thomas Breinert chanter, on ne peut pas s'empêcher d'y penser.

Thomas vient de sortir son EP, sur lequel je vous mets au défit de ne pas retrouver sur le morceau "Imperator" la puissance musicale du célèbre morceau de U2, "Sunday Bloody Sunday". La partie instrumentale qu'ont réalisé ses trois musiciens est surprenante. Thomas Breinert et ses musiciens, c'est une équipe, une vraie amitié qui s'est créée, qui se sent sur scène, pour les plus chanceux qui pourront le voir.

A noter dès à présent la date du 22 novembre 2018 à La Boule Noire, à Paris. Amis parisiens et intra-muros, amis normands, allez soutenir Thomas Breinert à La Boule Noire, prenez le risque de découvrir et celui plus modéré d'y prendre beaucoup de plaisir. C'est un chanteur de rock tout en délicatesse, et gentillesse. Et si à la fin du concert, vous allez le voir pour le féliciter, le remercier, ne soyez pas étonné, car il sera fort possible que le plus timide ce ne soit pas vous.

Retrouvez Thomas Breinert
en Froggy's Session
pour 3 titres en cliquant ici !

 

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La chronique de l'album Lupanar Chic de Thomas Breinert
La chronique de l'album La vie d'artiste de Thomas Breinert & Oldelaf
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En savoir plus :
Le site officiel de Thomas Breinert
Le Soundcloud de Thomas Breinert
Le Facebook de Thomas Breinert

Crédits photos : Bérengère Guillot


Bérengère Guillot         
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Du côté de la musique :

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"Glutton for punishment" de Heatworms
"Agapé" de Pierre de Bethmann Quartet
"Madre tierra" de Politi Trio
"A reservoir of love" de Shannon Wright
"Hero.e.s" de Vox Populi
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"Le concile des oiseaux" de Hadouk
"Arracher les fleurs" de Belby
"Who let the dogs out" de Lambrini Girls
"Absens" de Lisa Portelli
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Au théâtre :

"Arthur et Ibrahim" au Théâtre 71 de Malakoff
"Belles de scène" au Théâtre des Gémeaux Parisiens
"Couper les steacks hachés en deux avec panache" Au Théâtre de l'Etoile du Nord
"Deep learning, amnésie profonde" au Théâtre de la Reine Blanche
"La disparition de Josef Mengele" à La Pépinière Théâtre
"Moman, pourquoi les méchants sont méchants ?" au Théâtre La Scala
et toujours :
"Et la lumière fut !" au Théâtre Comédie Bastille
"Like" à la Comédie de Paris
"Mau d'amour" au Théâtre Essaïon
"Nos âmes se reconnaitront-elles ?" au Théâtre Nanterre-amandiers

des reprises avec : (les pièces déjà chroniquées dans un autre théâtre)

"Le secret de Secret de Sherlock Holmes" au Café de la Gare
"L'infâme" au Théâtre de la Reine Blanche
"Les chatouilles" à La Pépinière Théâtre
"Intra muros" à La Pépinière Théâtre

"Entre ciel et chair" au Théâtre Essaïon
"Roméo et Juliette" au Théâtre de l'Epée de Bois
"L'extraordinaire destinée de Sarah Bernhardt
"Emma Picard" au Théâtre de l'Epée de Bois
"La mer de Poseidon en caddie au 3T" au Théâtre du Troisième Type
"Punk.e.s" au Théâtre La Scala
"Le nectar de dieux" au Théâtre Le Funambule Montmartre
"La folle et inconcevable histoire des femmes" au Théâtre Le Funambule Montmartre

Du côté de la lecture :

"Bret Easton Ellis, le privilège de la subversion" de Adrien Durand
"Permission" de Saskia Vogel
et toujours :
"Chiens des Ozarks" de Eli Cranor
"Le jeune Staline" de Simon Sebag Montefiore
"Au delà du mur" de Katja Hoyer
"Cérémonie d'orage" de Julia Armfield
"Les terres indomptées" de Lauren Goff
"Un perdant magnifique" e Florence Seyvos

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"Les rayons gamma" de Henry Bernadet

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