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No one is really beautiful  (Maverick)  septembre 1998

Si je vous dit "Jude", nombreux d'entre vous me répondrons "Beatles" et commencerons à m'entonner avec plus ou moins de félicité le refrain mille fois entendu (si ce n'est plus). Mais oubliez tout cela car dorénavant, pour quiconque écoute cet album, Jude rimera avec songwriter.

Originaire de boston, Jude Christobal a migré au milieu des années 90 à Los Angeles sous des cieux plus bleus pour tenter sa chance. Après avoir connu les vaches maigres, joué dans les bars, frappé à de nombreuses portes, il signe chez BMG et enregistre un premier album 430 N.Harper Ave. Cet opus, compilation d'enregistrements studio et prises live au Café Largo de Los Angeles, relève plus d'une ébauche que d'un véritable album. Cependant loin d'être dénué d'intérêt, l'album était annonciateur du style musical propre à Jude.

Et il n'en fallait pas plus pour être remarqué par Maverick (le label de Madonna) qui le signe immédiatement. Ainsi nous parvient No One Is Really Beautiful, album au titre emprunté à Charles Bukowski, mythe de l'underground sixties.

Amateur de littérature, Jude lui fait référence à travers la chanson "Charlie says" et porte à travers lui un regard désabusé sur ses contemporains ("Charlie says nobody's got the strange and hidden power and/ No one is really beautiful/They're all just mediocre men of the hour") .

Des titres pop-folk a facture assez classiques ("I'm sorry now", "I do") au rythme enlevé côtoient des morceaux aux rythmiques funk ("Rick James", chanson sur la vie de la star du funk, "Out of LA") ou aux relents jazziques ("Prophet").

Produit par George Drakoulias (The Jayhawks, the Black Crowes), l'ensemble ne souffre d'aucune lourdeur et reste très naturel, ciselé comme un joyau aux mille facettes. Et c'est avec une voix d'ange qui véhicule une émotion sincère, que Jude dévoile ses déboires sentimentaux et nous fait partager sa mélancolie assumée.

La dernière chanson, "The asshole song" est l'apogée de l'album.

Minimaliste dans son instrumentation, lyrique à souhait dans son interprétation, Jude sublime l'ensemble avec son texte atteignant des hauteurs de dérision amoureuse ("I'm in love with a fan/ and she thinks I'm a star").

Mélange de perles de pop, et de chansons intimistes, portant un regard lucide autant sur le monde qui l'entoure que sur le sien, Jude se révèle être un songwriter de haut vol.

Assurément que "Jude" ne vous fera plus jamais penser à une certaine chanson.

 

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L'interview de Jude (29 septembre 2006)

En savoir plus :

Le site officiel de Jude


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# 24 mars 2024 : Enfin le printemps !

Le printemps, les giboulées de mars, les balades au soleil ... la vie presque parfaite s'il n'y avait pas tant de méchants qui font la guerre. Pour se détendre, cultivons nous !. Ajoutons à cela nos chaines Youtube et Twitch et la semaine sera bien remplie.

Du côté de la musique:

"Dans ta direction" de Camille Benatre
"Elevator angels" de CocoRosie
"Belluaires" de Ecr.Linf
"Queenside Castle" de Iamverydumb
"Five to the floor" de Jean Marc Millière / Sonic Winter
"Invincible shield" de Judas Priest
"All is dust" de Karkara
"Jeu" de Louise Jallu
"Berg, Brahms, Schumann, Poulenc" de Michel Portal & Michel Dalberto
quelques clips avec Bad Juice, Watertank, Intrusive Thoughts, The Darts, Mélys

et toujours :
"Almost dead" de Chester Remington
"Nairi" de Claude Tchamitchian Trio
"Dragging bodies to the fall" de Junon
"Atmosphérique" de Les Diggers
quelques clips avec Nicolas Jules, Ravage Club, Nouriture, Les Tambours du Bronx, Heeka
"Motan" de Tangomotan
"Sekoya" de Tara
"Rita Graham partie 3, Notoriété", 24eme épisode de notre podcast Le Morceau Caché

Au théâtre

les nouveautés :

"Gosse de riche" au Théâtre Athénée Louis Jouvet
"L'abolition des privilèges" au Théâtre 13
"Lisbeth's" au Théâtre de la Manufacture des Abbesses
"Music hall Colette" au Théâtre Tristan Bernard
"Pauline & Carton" au Théâtre La Scala
"Rebota rebota y en tu cara explota" au Théâtre de la Bastille

"Une vie" au Théâtre Le Guichet Montparnasse
"Le papier peint jaune" au Théâtre de La Reine Blanche

et toujours :
"Lichen" au Théâtre de Belleville
"Cavalières" au Théâtre de la Colline
"Painkiller" au Théâtre de la Colline
"Les bonnes" au théâtre 14

Du cinéma avec :

"L'innondation" de Igor Miniaev
"Laissez-moi" de Maxime Rappaz
"Le jeu de la Reine" de Karim Ainouz

"El Bola" de Achero Manas qui ressort en salle

"Blue giant" de Yuzuru Tachikawa
"Alice (1988)" de Jan Svankmajer
et toujours :
 "Universal Theory" de Timm Kroger
"Elaha" de Milena Aboyan

Lecture avec :

"Au nord de la frontière" de R.J. Ellory
"Anna 0" de Matthew Blake
"La sainte paix" de André Marois
"Récifs" de Romesh Gunesekera

et toujours :
"L'été d'avant" de Lisa Gardner
"Mirror bay" de Catriona Ward
"Le masque de Dimitrios" de Eric Ambler
"La vie précieuse" de Yrsa Daley-Ward
"Le bureau des prémonitions" de Sam Knight
"Histoire politique de l'antisémitsme en France" Sous la direction d'Alexandre Bande, Pierre-Jerome Biscarat et Rudy Reichstadt
"Disparue à cette adresse" de Linwood Barclay
"Metropolis" de Ben Wilson

Et toute la semaine des émissions en direct et en replay sur notre chaine TWITCH

Bonne lecture, bonne culture, et à la semaine prochaine.

           
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