L'UBU est complet ce soir pour une affiche variée mêlant le rock quasi-instrumental des filles d'Electrelane à la pop hispanique des Sunday Drivers déjà vivement applaudis lors de la plupart des festivals de l'été.
Les quatre filles d'Electrelane débarquent timidement, comme à leur habitude, sur la scène de l'Ubu pour démarrer une heure de rock bruyant mélangeant guitares et claviers sur une rythmique toujours efficace.
Verity passe du clavier vintage à la guitare en passant par le saxo tandis que défilent la plupart des titres du dernier album Axes.
Parfois un poil brouillon, on se plonge pourtant dans leur univers bien particulier et les changements de rythmes ne cessent de ponctuer un concert qui passe malheureusement trop vite.
Dans un tout autre style, les Sunday Drivers arrivent en terrain conquis presque un an après leur découverte lors des Transmusicales 2004.
Les fans sont là et c'est à un concert tout en chaleur que les spectateurs assistent.
Les espagnols ne cessent de remercier l'assemblée et enchaînent leurs tubes en intégrant quelques raretés issues de leur premier album inédit en France.
La boucle est bouclée et une fois de plus le pouvoir révélateur des Trans aura fait son effet. Après un an de tournée, les Sunday Drivers sont bel et bien un groupe qui compte, avec leurs mélodies pop remarquables et un excellent sens de la scène.
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