Musique sep Théâtre sep Expos sep Cinéma sep Lecture sep Bien Vivre
  Galerie Photos sep Nos Podcasts sep Twitch
 
recherche
recherche
Activer la recherche avancée
Accueil
 
puce puce
puce Toulouse-Lautrec - Résolument moderne
Grand Palais  Du 9 octobre 2019 au 27 janvier 2020

Le Grand Palais propose une rétrospective consacrée au peintre Henri de Toulouse-Lautrec intitulée "Toulouse-Lautrec - Résolument moderne" coproduite par la Réunion des Musées Nationaux - Grand Palais et les Musées d’Orsay et de l’Orangerie avec le soutien du Musée Toulouse-Lautrec d'Albi et le concours de la Bibliothèque nationale de France.

Conçue sous le commissariat de Stéphane Guégan, historien d'art et conseiller scientifique auprès de la Présidence de l’établissement public des Musées d’Orsay et de l’Orangerie, et Danièle Devynck, directrice du Musée Toulouse-Lautrec, elle entend réviser l'appréciation souvent réductrice de "peintre montmartrois" portée sur un artiste qui s’inscrit comme "un précurseur de mouvements d’avant-garde du 20ème siècle".

A cette fin, la monstration comporte deux centaines d'oeuvres, essentiellement graphiques avec à peine 70 huiles dont une trentaine sur toile, se déployant sur deux niveaux dans une scénographie "white cube" de Martin Michel.


La comédie humaine de Toulouse-Lautrec

Figure de la nuit parisienne du Paris de la Belle Epoque qui se divertit à Montmartre regorgeant de cabarets, theatres et cafés populaires dans lesquels vient s'encanailler le bourgeois, Toulouse-Lautrec qui fréquente le Divan japonais, le Moulin Rouge, le Moulin de la Galette, le cirque Fernando et le Grand Bouillon pour lesquels il crée des affiches.

Il traite des sujets montmartrois comme nombre de peintres qui transitèrent par le Bateau Lavoir mais fréquente également les lieux de divertissement des quartiers de l’Opéra et de la Madeleine, leurs théâtres dont le théâtre Libre et le fameux Nouveau Cirque de la rue Saint-Honoré.

Le spectacle est tant sur scène que dans la salle pour lequel il pratique un réalisme sans concession qualifié d'expressif.

Pour capter la réalité des corps et des âmes avec sagacité tant dans le genre du portrait que celui de la scène de genre dans une approche picturale similaire à celle littéraire de Balzac dans son grand oeuvre.

Au fil de la déambulation, se révèle l'art du portraitiste dont l'acuité psychologique se manifeste tant par l'expressivité des traits que par l'adaptation de la technique au modèle avec un contraste chromatique jusqu'à l'épure avec l'art de la silhouette en quelques lignes et des accessoires signifiants tels les gants noirs d'Yvette Guilbert, comme sur son portrait retenu pour l'affiche, et le chapeau et l'écharpe rouge d'Aristide Bruant.

L'art de Toulouse-Lautrec qui tient à la maitrise de la composition, à la simplification plastique de la ligne par intégration de l'esthétique du japonisme notamment dans son oeuvre lithographique, et à l'esthétique de l'inachevé, se déploie dans deux genres picturaux, le portrait et la scène de genre.

Même s'il peint des hommes, les "boulevardiers", son registre de prédilection est celui de la figure féminine avec une fascination pour la femme rousse, telle Camille Gaudin qui fut son modèle.

Ce tropisme féminin concerne tant les dames de la bonne société que les femmes plébéiennes au corps las et lourd de lassitude, femme honnête comme la blanchisseuse ou prostituée en maison close.

Ce qui tranche avec le corps délié des chanteuses, danseuses et actrices saisies dans leur prestation endiablée telle La Goulue, la vedette du "chahut" du Moulin Rouge, pour laquelle il réalisera les deux panneaux destinés à orner la façade de sa baraque de foire quand elle s'installera à son compte.

Car Lautrec est le peintre du mouvement. A la frénésie des artistes de music-hall correspond les contorsions du corps circassiens des trapézistes et funambules officiant sur la piste.

Et le spectacle est aussi dans la rue, le café et la salle de spectacle elle-même qu'il immortalise avec les scènes de "badauderie" du spectateur et les scènes de la vie quotidienne du café à la maison close.

A ne pas rater la série intitulée "Elles" composée de lithographies sur le sujet de la femme dans son intimité et le prêt exceptionnel le grand nu de "La Grosse Maria".

Enfin, outre les conférences dédiées, sont proposés deux spectacles le 24 novembre 2019, "Lautrexperience", un entresort musical créé par Serge Hureau et Olivier Hussenet du Hall de la chanson, et le 26 janvier 2020, "Le Scandale de La Gitane", un duo danse-récit chorégraphié par Caroline Marcadé.

 
En savoir plus :

Le site officiel du Grand Palais

Crédits photos : MM
avec l'aimable autorisation de la RMN-Grand Palais


MM         
deco
Nouveau Actualités Voir aussi Contact
deco
decodeco
• A lire aussi sur Froggy's Delight :

Pas d'autres articles sur le même sujet


# 17 mars 2024 : le programme de la semaine

De la musique, des spectacles, des livres. Aucune raison de s'ennuyer cette semaine encore. Ajoutons à cela nos chaines Youtube et Twitch et la semaine sera bien remplie.

Du côté de la musique:

"Almost dead" de Chester Remington
"Nairi" de Claude Tchamitchian Trio
"Dragging bodies to the fall" de Junon
"Atmosphérique" de Les Diggers
quelques clips avec Nicolas Jules, Ravage Club, Nouriture, Les Tambours du Bronx, Heeka
"Motan" de Tangomotan
"Sekoya" de Tara
"Rita Graham partie 3, Notoriété", 24eme épisode de notre podcast Le Morceau Caché
et toujours :
"Scars" de Greyborn
"Rooting for love" de Laetitia Sadier
"Quel est ton monde ?" de Olivier Triboulois
"Letter to self" de Sprints
"TRNT best of 1993 2023)" de Tagada Jones
"Beyond the ridge" de Wildation
Quelques clips chez YGGL, Down to the Wire, Malween, Lame, For the Hackers et Madame Robert

Au théâtre

les nouveautés :

"Une vie" au Théâtre Le Guichet Montparnasse
"Le papier peint jaune" au Théâtre de La Reine Blanche

"Lichen" au Théâtre de Belleville
"Cavalières" au Théâtre de la Colline
"Painkiller" au Théâtre de la Colline
"Les bonnes" au théâtre 14
et toujours :
"A qui elle s'abandonne" au Théâtre La Flêche
"Les quatres soeurs March" au Théâtre du Ranelagh
"Mémoire(s)" au Théâtre Le Funambule Montmartre
"N'importe où hors du monde" au Théâtre Le Guichet Montparnasse
"Quand je serai un homme" au Théâtre Essaïon

Du cinéma avec :

"El Bola" de Achero Manas qui ressort en salle

"Blue giant" de Yuzuru Tachikawa
"Alice (1988)" de Jan Svankmajer
et toujours :
 "Universal Theory" de Timm Kroger
"Elaha" de Milena Aboyan

Lecture avec :

"La sainte paix" de André Marois
"Récifs" de Romesh Gunesekera

et toujours :
"L'été d'avant" de Lisa Gardner
"Mirror bay" de Catriona Ward
"Le masque de Dimitrios" de Eric Ambler
"La vie précieuse" de Yrsa Daley-Ward
"Le bureau des prémonitions" de Sam Knight
"Histoire politique de l'antisémitsme en France" Sous la direction d'Alexandre Bande, Pierre-Jerome Biscarat et Rudy Reichstadt
"Disparue à cette adresse" de Linwood Barclay
"Metropolis" de Ben Wilson

Et toute la semaine des émissions en direct et en replay sur notre chaine TWITCH

Bonne lecture, bonne culture, et à la semaine prochaine.

           
twitch.com/froggysdelight | www.tasteofindie.com   bleu rouge vert métal
 
© froggy's delight 2008
Recherche Avancée Fermer la fenêtre
Rechercher
par mots clés :
Titres  Chroniques
  0 résultat(s) trouvé(s)

Album=Concert=Interview=Oldies but Goodies= Livre=Dossier=Spectacle=Film=