Monologue dramatique d'après le roman éponyme de Brigitte Kernel interprété par Grégory Gerreboo dans une mise en scène de Stéphane Cottin.
"Je m'appelle Léonard, je suis italien et j'ai neuf ans depuis deux semaines" est la première phrase de Léonard enfant qui se raconte. Et qui écrit son journal intime sur son carnet de cuir.
Adapté du roman de Brigitte Kernel par elle-même et Sylvia Roux, "Léonard de Vinci, l'enfance d'un génie" raconte les premières années dans le petit village de Vinci (d'où lui vient son nom) en Toscane, de Léonard.
Fils d'un notaire, il vit avec son père tyran. Sa mère lui manque. Il ne trouve du soutien que dans l'amour de son grand-père, aussi sensible et curieux que lui. L'enfant, attentionné à tout ce qui l'entoure (et végétarien avant l'heure), écrit, dessine et imagine de multiples inventions...
Par chapitres, se déclinent les différents moments marquants de son enfance : le livre d'anatomie montré par son grand-père et qui va l'inspirer et surtout la rencontre à dix ans avec un artiste peintre, Verrocchio, qui va lui enseigner la peinture et lui montrer la façon dont il fabrique ses couleurs.
Sur scène, belle trouvaille de Stéphane Cottin (réalisée avec Sophie Jacob), un carnet de cuir géant s'ouvre et permet la projection de l'écriture et des dessins de Léonard. Des mannequins articulés en bois manipulés avec dextérité figurent tous les personnages.
Le comédien Grégory Gerreboo incarne parfaitement Léonard et chacune de ses phrases montre la gentillesse et l'émerveillement du jeune génie.
Passionnant de bout en bout, "Léonard de Vinci, l'enfance d'un génie" est un portrait sensible, mis en scène avec élégance par Stéphane Cottin, d'un être plein de bonté et de simplicité, qui deviendra l'immense génie universellement connu. |