Un orchestre de mandolines, ah oui quand même. Ce n’est pas un peu dangereux, ça ? Parce que ça coupe vachement quand même ? Ah mais non, je pensais au truc qui découpe trop bien les tomates en jolies rondelles, ça râpe le gruyère aussi, et puis si tu as le petit accessoire qui va bien, ça fait aussi les frites. Mais non, mais non, Féloche and The Mandolin’ Orchestra, c’est un rassemblement d’instruments qui vibrent comme une harpe et qui rigolent comme les gouttes de pluie.

"Un brin d’ironie souffle sur la vie, le vent se lève et toi aussi, toi tu sais prendre les choses à la légère, toi tu sais faire une pause, un grand désert sur le noir le morose, tu fais des courants d’air, toi tu sais prendre les choses à la légère" ("A la légère").

C’est la poudre de la fée clochette et les déhanchements du gars qui want to break free. Nostalgique et chantante, la mandoline est une poire à cordes, voilà tout. Elle colle comme une ombre à Féloche, chanteur espiègle et lumineux. Des reprises, des titres originaux, la mandoline joue avec le répertoire français.

"Et gratta gratta sur ta mandoline mon petit Bambino, ta musique est plus jolie, que tous les ciels de l’Italie" ("Bambino").

Pas moins de 18 mandolines sont réunies dans cet orchestre, des mandolines qui ne se la pètent pas, des mandolines qui virevoltent, des mandolines qui tombent amoureux, des mandolines qui filent la pêche et l’abricot, des mandolines optimistes, des mandolines rigolotes, des mandolines qui s’envolent…

Avec cette facétie qui le caractérise, Féloche fait du bien et puis c’est tout. Et il ne dit pas que des conneries, l’album est un véritable hymne à la beauté des choses, aux petits trucs sympas qui sautillent autour, juste là.

"A des millions d’années lumières, il n’y a rien de plus beau, chic planète, dansons dessus et mettons-nous tout nu" ("Chic planète").

La guitare, c’est ringard. Le banjo, c’est pas beau. Les mandolines, c’est mes copines.